Compte tenu de l'intérêt de la solution technique apportée par le funiculaire de Montmartre pour permettre le transport public de personnes sur des distances relativement faibles mais très pentues, des études ont été demandées à la RATP pour réaliser des systèmes comparables, notamment à Issy-les-Moulineaux, dans le cadre de la restructuration du quartier du Fort d'Issy, ou pour relier la station du tramway de Meudon-sur-Seine et la gare de Bellevue, ce qui recréerait l'ancien funiculaire de Bellevue à Meudon, supprimé en 1934.
Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la RATP. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, le STIF, présidé depuis 2005 par le président du Conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques.
Le funiculaire est un élément essentiel du paysage parisien, et de ce fait, il apparaît en particulier dans de nombreux films et séries télévisées ayant Montmartre pour cadre. L'un des plus célèbres est Ripoux contre ripoux en 1990, avec Thierry Lhermitte et Philippe Noiret, mais il apparaît également dans Les Randonneurs (1997), El Tourbini (2006) et Louise (take 2) (1998). Dans le premier épisode-pilote de la série policière Capitaine Casta, une course poursuite se déroule dans les escaliers de la rue Foyatier, parallèle au funiculaire ; le personnage interprété par Jean-Pierre Castaldi l'emprunte à la montée pour rattraper les fuyards. De même dans le film Une affaire d'État en 2009, Michel Fernandez (Thierry Frémont) fuit par les escaliers, poursuivi par Nora Chahyd (Rachida Brakni) qui prend le funiculaire.
En 1956, Melville ouvre son film Bob le flambeur par un travelling circulaire sur le quartier de Montmartre où se déroule l'action, dont une voix off dit ensuite que « c'est tout à la fois le ciel [plan sur la basilique du Sacré-Cœur] et... [vue en plongée sur le funiculaire qui descend, avec une musique de plus en plus grave] ...l'enfer [plan sur la place Pigalle] ».
Le funiculaire de Montmartre figure par ailleurs dans une toile du même nom de Jean Marchand (1883-1940), exposée au musée d'art moderne de la Ville de Paris. Il apparaît dans la littérature dans une nouvelle de Boileau-Narcejac nommée L’énigme du funiculaire, publiée en 1971 dans le recueil Manigances, mais aussi chez Jacques Charpentreau qui, dans un poème intitulé Le funiculaire de Montmartre, compare les cabines à deux frères contradictoires – « Quand l'un s'envole dans les airs / L'autre se précipite en bas / Et lan lan la ».
Il fait enfin une apparition dans le jeu vidéo Midnight Club 2 (2003).
En octobre 2006, à la demande du site Web la Blogothèque pour ses « concerts à emporter », le chanteur Cali se produit dans une cabine du funiculaire, interprétant au milieu des voyageurs, le temps d'une montée, sa chanson La Fin du monde pour dans 10 minutes extraite de son album Menteur.
Le funiculaire est reproduit, aux côtés de la basilique du Sacré-Cœur, dans plusieurs parcs miniatures : France miniature à Élancourt (où il a été ajouté à la basilique dans un second temps), Mini-Europe à Bruxelles.