Suite à la Révolution française, pour pallier les disettes, l'administration chercha à promouvoir de nouveaux types d'aliments. Le chimiste Jean-Pierre-Joseph d'Arcet s'enthousiasma particulièrement pour la gélatine. De nombreuses recherches furent faites à la suite, en particulier de 1841 à 1846 par Claude Bernard, sur les conseils de son maître Magendie, qui avait démontré la nécessité d'une source externe d'élément azoté. Ces expériences furent peu concluantes, mais c'est seulement au début du XX° siècle que la raison en fut comprise, c'est-à-dire l'absence dans la gélatine d'acides aminés "essentiels" (non fabriqués par l'organisme). [réf. incomplète]