La gonococcie est devenue rare en France pour des raisons mal déterminées. Les précautions liées à l'épidémie de SIDA y sont certainement pour quelque chose mais le déclin de la gonococcie s'était amorcé avant que le SIDA ne soit connu par le public. Mais le tourisme sexuel (infection de Français ayant résidé à l'étranger) est un facteur important de la non-disparition de cette maladie en France.
Le traitement consiste en la prise d'antibiotiques.
L'évolution de la résistance aux antibiotiques du germe a modifié sa prise en charge suivant l'époque : de la sulfonamide à la fin des années 1930, on est passé à la pénicilline à doses croissantes, cette dernière n'étant plus utilisée à partir des années 1980. Les fluoroquinolones et les céphalosporines ont pris alors le relais, avec l'apparition de résistances à partir des années 1990. Cette évolution pose un réel problème de santé publique d'autant que certaines souches peuvent être résistantes à plusieurs antibiotiques à la fois. La proportion de ces dernières varie de façon importante suivant les pays.
Tous les patients traités pour une gonococcie devraient également être traités pour une chlamydiose, cette infection étant très fréquemment associée.
Un traitement sous observation directe de la prise d’une seule dose est souhaitable pour garantir l’observance.
Tous les partenaires qui ont eu des relations sexuelles avec le malade au moins dans les 60 jours précédant l’apparition des symptômes, ainsi que les parents de nouveau-nés infectés doivent subir le même traitement que le cas index. Les personnes traitées pour une infection gonococcique devraient également être traitées pour une chlamydiose.
Pour cause d'allergie au traitement de choix, il y a ces possibilités :