La Grue blanche est monotypique. Des analyses de l’ADN démontrent qu’elle est génétiquement associée à la Grue cendrée, la Grue moine, la Grue à cou noir et la Grue du Japon.
Lors de la parade nuptiale, la grue blanche danse et sautille en battant puissamment des ailes et pointe son bec vers le ciel avec des cris rappellant le son du clairon.
Le bai he quan ou « boxe de la grue blanche » est un art martial chinois traditionnel. Les techniques de cet art martial sont inspirés des mouvements de la grue ; des attaques en pique des doigts imitant les coups de bec, des postures sur une seule jambe, des techniques des bras rappelant les battements d'aile.
La grue Blanche symbolise le calme (yin), la pureté et la loyauté.
La grue blanche n'a jamais été très répandue et le nombre d'individus n'a probablement jamais dépassé 1500, mais il n'en restait que 21 en 1941. En avril 2007, il y avait 340 grues blanches à l'état sauvage et 145 individus en captivité.
Un petit groupe expérimental a été introduit dans les Montagnes Rocheuses à l'ouest des Etats-Unis et un autre groupe de même nature mais sédentaire est établi dans le sud-est en Floride.
La reproduction en captivité, l'aide à la migration et la loi sur les espèces en danger ont sauvé la grue blanche. Mais le développement humain le long de ses routes migratoires et la réduction de la diversité génétique depuis la précédente chute de population restent problématiques.