Le prix des hélicoptères RC peut aller d'une vingtaine à plusieurs milliers d'euros. L'investissement initial et la maintenance ont généralement un coût plus élevé que les machines à voilure fixe. Cela peut s'expliquer par la présence de nombreuses pièces usinées, de pièces tournantes soumises à une usure importante (transmission mécanique, engrenages, plateau cyclique), de l'électronique plus élaborée (mixage des voies, gyroscope). Les hélicoptères chinois sont très peu cher mais ont une qualité souvent perfectible. De nombreux modèles RTF (Ready To Fly, c'est-à-dire prêts à voler dès leur sortie de boîte) existent sur le marché et permettent pour un débutant patient et prudent de goûter aux joies du pilotage. En outre, en cas de crash et de casse, les pièces souvent en plastique bon marché peuvent se changer. Les principaux problèmes de ces hélicoptères sont des problèmes de conception , de matériaux (plastique bon marché) et d'une basse qualité électronique (tendant à s'améliorer ces dernières années). Il peut donc être très intéressant d'améliorer sa voilure tournante avec des pièces métalliques de bonne facture, d'utiliser une électronique de meilleure qualité (récepteur, radio, servos) …
Les compétitions de vol acrobatique pour les hélicoptères suivent historiquement les règles de la Fédération aéronautique internationale, qui pour les hélicoptères portent l'appellation F3C. Celles-ci comprennent les figures de vol et d'acrobatie.
Une forme avancée de pilotage d'hélicoptères RC est appelée 3D. Lors d'un vol 3D, les hélicoptères accomplissent des figures acrobatiques avancées, parfois en freestyle ou une suite de figures prédéterminées par les organisateurs de la compétition. Il y a de nombreuses compétitions 3D dans le monde, les deux plus fameuses sont le 3D Masters au Royaume-Uni et l'eXtreme Flight Championship (XFC) aux États-Unis.
Les hélicoptères RC sont en général pilotés par des passionnés sous forme d'un loisir. Le pilotage des hélicoptères radiocommandés est une des disciplines les plus ardues du modélisme. Pour pouvoir acquérir la maîtrise totale d'un tel appareil, il est nécessaire de s'entraîner régulièrement. Il faut répéter les mêmes gestes à chaque séance pour acquérir les bons réflexes et bien sûr toujours garder son sang-froid. En parallèle une excellente connaissance de la mécanique de son hélicoptère permettra au pilote d'optimiser les réglages et ainsi d'avoir un vol plus stable et sûr surtout après un crash, chose quasi inévitable dans le parcours de cet apprentissage.
Il peut être intéressant de pratiquer ce loisir au sein d'un club où l'on pourra bénéficier de conseils sur l'investissement en matériel (hélicoptère, radiocommande, batterie, carburant, chargeur, ...), partager sa passion de l'hélicoptère avec d'autres passionnés et surtout, de pouvoir s'entraîner en toute sécurité (notamment grâce à l'assurance associée à l'inscription au club et à la fédération nationale, FFAM par exemple). Il ne faut en effet pas oublier que les pales d'un hélico RC à pas variable peuvent atteindre jusqu'à 200 km/h, ce qui constitue un véritable danger si toutes les précautions ne sont pas prises
Les hélicoptères radiocommandés sont parfois utilisés pour des prises de vues aériennes (Flying Cam), l'observation et la surveillance. Certaines sociétés conçoivent des hélicoptères RC pour ces applications spécifiques.
Des recherches existent également concernant les drones, elles peuvent être accessibles aux étudiants et aux particuliers par des concours, tels que l'IARC ou le Challenge minidrones de l'ONERA. On peut ainsi voir des projets d'hélicoptères autonomes tels que le projet MARVIN, ou le DSAAV (MIT).