Histoire du transport ferroviaire en Suisse - Définition

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Annexe : le tram

Le transport urbain est étroitement lié avec les chemins de fer, cependant ce n’était pas des trains, mais des trams. Apparus à New York, grâce à l’Irlandais John Stephenson, ce moyen de transport est le résultat d’un omnibus sur une voie ferrée, établie sur la chaussée. Le tram est plus pratique que n’importe quel autre transport urbain, grâce à ses petites roues qui permettent d’atteindre les voitures plus facilement, puis grâce à la diminution du prix de parcours. On l’appelle au XIXe siècle « le chemin de fer américain ». Genève est la quatrième ville en Europe à connaître le tramway. En 1862, la première ligne est inaugurée, reliant le rondeau de Carouge à la place Neuve. En effet, la ville de Jean Calvin possède des tramways avant les grandes capitales d’Europe (sauf Londres et Paris). En 1876, la Compagnie des tramways du Nord est créée puis l’année suivante on construit la ligne qui relie la place neuve à la cour de rive. La construction de plusieurs autres lignes se poursuit jusqu’en 1882 avec l’apparition du tram électrique. À cette époque, la compagnie qui gère les trams, s’appelle le TS (la Compagnie générale des tramways suisses). Elle s’intéresse à ce nouveau modèle. La première ligne de tram électrique se trouve entre Vevey et Territet, cependant les gens trouvaient ce nouveau modèle inesthétique à cause des lignes électriques qui se trouvaient au-dessus de la voie ferrée. En 1900, la TS n’existe plus, car c’est la Compagnie genevoise des tramways électriques qui gère les voies « étroites » du canton. En 1911, le réseau s’étend de Chancy jusqu’à Douvaine. C’est après la Première Guerre mondiale que tout se gâte : à cause d’un important déficit, la CGTE doit supprimer plusieurs lignes. Après la Seconde Guerre mondiale, le trafic de l’automobile ne cesse d’augmenter. Le tram connaît donc sa fin pour laisser place au trolleybus et autobus. Les contemporains du XIXe siècle à Genève et en Suisse sont ouverts au progrès industriel. Le tram est mieux accueilli que le train. Il est moins bruyant, et moins rapide. La vie urbaine se développe à un plus grand rythme. Le temps et le prix de parcours sont moins chers, l’accessibilité est favorisée entre la campagne et la ville, et ce moyen de transport créé aussi des échanges culturels.

Situation actuelle

Depuis l’étatisation des compagnies privées de chemins de fer, les CFF sont toujours au service du transport ferroviaire suisse.

Dans les années 1970 ils ont connu un période de régression avec 216 million de voyageurs en 1980 contre 231 en 1970.

Le réseau est soumis depuis le 12 décembre 1982 à l'horaire cadencé.

En 1987 la Suisse a engagé le projet Rail 2000.

Les CFF possèdent un budget très élevé pour l’exploitation, l’infrastructure et le maintien : 1,4 milliard de francs. Cette somme est nécessaire pour financer le réseau en 2009 : « 3 011 kilomètres de réseau ferroviaire, dont 1 751 kilomètres à voies multiples. 7400 kilomètres de lignes de contact. 804 gares. 727 postes d’enclenchement commandant 13642 aiguillages et 31231 signaux. 307 tunnels d’une longueur totale de 259 kilomètres. 5873 ponts d’une longueur totale de 87 kilomètres. 10 usines électriques et convertisseurs de fréquence pour la production du courant de traction. Plus de 3 000 kilomètres de lignes de transport »

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