Hypotension orthostatique Classification et ressources externes | |
CIM-10 | I95.1 |
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CIM-9 | 458.0 |
DiseasesDB | 10470 |
eMedicine | ped/2860 |
MeSH | D007024 |
L'hypotension orthostatique est définie par une chute de la pression artérielle de 10 à 20 mm de mercure lors du passage en position debout et se traduit par une sensation de malaise après un lever brutal ou un alitement prolongé.
Cette chute de la pression artérielle résulte d'un défaut d'adaptation postural de la pression artérielle lors du passage en position debout, défaut d'adaptation qui entraîne une ischémie cérébrale.
Cela peut aller du simple malaise à la perte de conscience, de quelques secondes à quelques minutes. Il ne faut pas le confondre avec le malaise hypoglycémique dû à un manque de sucre, avec une lipothymie (sensation de malaise brusque et dérobation des jambes), ou une syncope (perte de conscience prolongée avec troubles cardio-vasculaires).
Le passage en position debout entraîne une redistribution de 500 à 1000 ml de sang de la partie supérieure du corps vers les membres inférieurs.
Dans des conditions normales, un système de régulation (mécanismes neuro-hormonaux et réflexes cardio-vasculaires) permet de prévenir la chute brutale de pression artérielle qui pourrait résulter du passage à la station debout. Ce système va notamment agir sur les résistances vasculaires et sur la fréquence cardiaque.
Les sujets présentant un défaut de ce système de régulation ne vont pas être capables de moduler les résistances vasculaires lors du passage en station debout et vont ainsi avoir un pool sanguin veineux important.
Une réaction vagale disproportionnée va provoquer un malaise, voire une perte de connaissance par ralentissement de la fréquence cardiaque (bradycardie) et une chute de la pression artérielle par vasodilatation.
La recherche d'une hypotension orthostatique se fait en mesurant la pression artérielle et le pouls dans les conditions suivantes :
Le diagnostic est positif si :
NB : La recherche d'une hypotension orthostatique selon cette méthode peut être négative mais ne permet cependant pas d'éliminer formellement le diagnostic.
Le sujet peut ressentir, après le lever, une sensation de faiblesse, des céphalées (maux de tête), un flou visuel (pouvant aller jusqu'à la perte totale de la vision), des vertiges, un trouble ou une perte de l'équilibre de courte durée, parfois une lipothymie, voire plus rarement, une syncope.
A noter que les symptômes peuvent survenir parfois longtemps après le lever (en raison d'un remplissage veineux progressif, lors du pic d'activité d'un médicament)
On parle alors de dystonie neurovégétative ou dysautonomie.
Les causes en sont multiples :