Institut des Techniques d'Ingénieur de l'Industrie | |
---|---|
Généralités | |
Création | 1990 |
Pays | France |
Adresse | Paris - Siège social |
Site internet | www.uimm.fr |
Cadre éducatif | |
Type | F.I.P. Formation d'Ingénieur en Partenariat |
Niveau | Bac+5 |
modifier |
Le réseau des instituts des techniques d'ingénieur de l'industrie (iTii) regroupe aujourd'hui une vingtaine de structures dans toutes les régions françaises. Les iTii ne sont pas des établissements d’enseignement (elles ne délivrent aucun diplôme) mais des structures de coordination ou plus précisément une entité responsable de la sélection des candidats, des relations entre les branches professionnelles (Unions patronales : MEDEF, UIMM) d'une part et les écoles d'ingénieurs d'autres parts (afin de définir les programmes académiques, les profils recherché, etc.. permettant d'être le plus en adéquation possible avec la demande formulé par les entreprises). L'iTii est donc un organe paritaire où siège branches professionnelles et structures de formations et a aussi pour objectifs de promouvoir le diplôme, et de s'assurer de la bonne employabilité des diplômés, Il est représenté, au niveau national, par la conférence des iTii, garantes de la qualité de ses enseignements. La formation d'ingénieur iTii est effectuée sous le principe de l'apprentissage, se rapprochant ainsi du modèle anglo-saxon de coopération (co-op).
Ces formations peuvent être organisées :
Les ingénieurs iTii travaillent majoritairement dans l’industrie. Ils assurent des fonctions très diverses liées à la production : bureau d’études, industrialisation, méthodes, fabrication, qualité, maintenance, logistique. Les ingénieurs iTii s’attachent ainsi à améliorer les performances de l’entreprise en y développant notamment le management par projet. A chaque projet, trois objectifs : argumenter les choix techniques, analyser la rentabilité, mobiliser les hommes et les compétences.
Alors qu’en 1980, la France forme 12000 ingénieurs par an, une polémique s’engage sur la nécessité ou non de multiplier le flux d’ingénieurs diplômés par 2, 3 voire 5 selon certains. Parallèlement, grâce à une loi de 1987, la voie de l’apprentissage s’ouvre progressivement aux formations supérieures, au fur et à mesure de la publication des listes de titres homologués par les différents ministères de tutelle.
En 1989, Bernard Decomps, professeur à l’École normale supérieure de Cachan, préside un groupe de travail sur les besoins en ingénieurs et rend ses conclusions : existence de nombreux techniciens salariés en recherche d’évolution de niveau de formation, besoins en ingénieurs opérationnels ayant une meilleure approche des réalités de terrain en particulier pour s’investir dans les petites et moyennes entreprises (PME), constat de carence en ingénieurs diplômés pour encadrer le développement de l’économie des territoires et accompagner les mutations industrielles.
Le besoin d’ingénieurs de terrain, formés par la voie de la formation professionnelle continue ou en formation initiale, en partenariat avec l’entreprise, est alors clairement identifié. Le choix de créer de nouvelles formation d'ingénieurs (N.F.I.) est alors prise, ce choix se concretisera dans l'ouverture de la première structure Française de ce type en Bourgogne avec la création de l' ITII Bourgogne dès 1991.
Les Instituts des techniques d'ingénieur de l'industrie (ITII) font partie des Nouvelles Formations d'Ingénieurs (NFI).
Un ITII est une association paritaire entre des partenaires pédagogiques et des partenaires professionnels. Les partenaires pédagogiques sont des établissements habilités à délivrer un titre d'ingénieur (écoles d'ingénieurs, universités). Les partenaires professionnels sont des entreprises (grandes ou petites) fédérées au sein de branches professionnelles.
Les ITII sont nés avec les NFI au début des années 1990, suite au constat de la tendance des ingénieurs diplômés à s'écarter du domaine de la production au profit de fonctions de direction ou d'encadrement.
L'idée d'associer les entreprises à la formation d'ingénieurs répond donc au souhait de former des profils d'ingénieurs plus portés vers des fonctions de production.
Les premiers ITII se sont ouverts par la voie de la formation continue, les candidats étaient des techniciens supérieurs ayant au moins cinq années d'ancienneté, que leur entreprise souhaitait promouvoir au statut d'ingénieur.
Depuis, des cursus par apprentissage se sont développés mais toujours en associant fortement les partenaires professionnels à la formation et à la délivrance du diplôme.
Les diplômes ITII sont des diplômes délivrés par des établissements qui ont été habilités par la Commission du titre d'ingénieur. Ils sont donc reconnus par l'État et les entreprises en tant que diplôme d'ingénieur. Les étudiants inscrits dans ces nouvelles formations d’ingénieurs doivent être inscrits auprès de l’établissement habilité à délivrer le diplôme.
En 2005 les 22 ITII en France représentent 1 200 diplômés par an et 12 000 ingénieurs déjà diplômés dans les disciplines de la mécanique, l'informatique industrielle, le génie industriel, les matériaux, les télécommunications et systèmes d'informations, le bâtiment et les travaux publics, le génie énergétique,...
Ce sont les écoles d'ingénieurs ou les universités qui sont responsable de la formation académique et de la délivrance du diplôme, les ingénieurs sont diplômés de l'école où ils ont suivi leur formation académique (on peut citer pour exemple : l'école centrale de Nantes, l'École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etiennes, l'École nationale supérieure d'arts et métiers, l'École catholique des arts et métiers).
L'intitulé du diplôme est : Ingénieur diplômé de l'école .... spécialité .... en partenariat avec l'iTii