Une leucémie peut survenir à tout âge ; de la période néonatale au 4ème âge, mais selon l'âge et certains antécédents, le risque de contracter certains types de leucémie diffère :
Il n'y a pas de différence notable d'incidence entre les hommes et les femmes.
Il existe certains facteurs de risque unanimement reconnus :
Aujourd'hui les chercheurs se concentrent sur les cellules souches, qui ont un pouvoir de guérison très important.
En revanche, les champs magnétiques (près des lignes électriques à haute-tension, par exemple) ne semblent pas être plus particulièrement à l'origine de leucémies. Le sujet est toujours très débattu depuis la parution en 1979 dans l'American Journal of Epidemiology d'un article portant sur une corrélation significative entre exposition aux champs magnétiques et cancer de l'enfant.
D'après une conférence du professeur Laurent Degos (service d'hématologie, hôpital Saint-Louis à Paris) à la Fondation pour la recherche médicale, les progrès en matière de leucémie sont plus rapides que pour d'autres formes de cancer. L'une des raisons est liée à la facilité de tester l'effet des médicaments : « il est nettement plus facile en effet de multiplier les prélèvements sanguins ou médullaires que d'effectuer des ponctions ou des biopsies de tumeurs du poumon ou du foie. Aujourd'hui (2004) on dispose même de produits dits différenciant qui permettent de normaliser le comportement d'une cellule leucémique. Le meilleur exemple en est le traitement des LAM3 par l'acide tout-trans rétinoïque. Le rôle préventif de ces médicaments différenciants est discuté. Sans constituer à proprement parler une « vaccination » contre les leucémies, elles en représenteraient une sorte d'équivalent fonctionnel ».
Une étude menée sur des enfants atteints de graves pathologies immunologiques (leucémie lymphoblastique aigüe, lymphome) a démontré leurs graves carences en zinc ainsi qu'en magnésium .