La limousine est fortement liée à sa région d'origine, et notamment à ses conditions de milieu particulières auxquelles elle s'est adaptée au cours du temps, et aux éleveurs limousins qui l'ont sélectionnée sur plusieurs générations pour en faire ce qu'elle est aujourd'hui. Toutefois, à la différence d’autres races, la limousine a été relativement peu représentée dans les œuvres des artistes locaux, montrant le manque d’appropriation de cette race en dehors de la sphère agricole. Quelques rares artistes locaux s’y sont intéressés, tels Jean Teillet, Sylvain Grateyrolle ou plus récemment Guy Salesse. C’est devant ce constat que le syndicat de la race limousine commanda trois biscuits en porcelaine à Raymond Laporte au début du XXe siècle, dans l’espoir de susciter un certain engouement des artistes pour ce thème. Ces œuvres, réalisées par Léon Bureau, mêlent porcelaine et vaches limousines, deux emblèmes de la région. La limousine n'est devenue un symbole de l’identité locale que plus récemment, dans les années 1970-1980, avec le développement de la limousine au-delà de sa région d’origine et l'importance qu'elle prend dans le monde de l'élevage.
La limousine est par ailleurs très présente sur les foires, les concours et autres rassemblements liés à l'élevage tels que le salon de l'agriculture à Paris, pour lequel une vache limousine, Titine, était la mascotte de l'édition 2007 visible sur les affiches, mais également le SPACE de Rennes ou le sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne. Tous les ans est organisé un concours national limousin. On peut noter que Marguerite, la première vache clonée à partir d'une cellule différenciée par l'INRA en 1997, était une limousine.