lycée-collège Jules-Ferry | ||
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Généralités | ||
Création | 26 Octobre 1913 | |
Pays | France | |
Académie | Paris (Secteur nord, bassin Montmartre-Europe) | |
Coordonnées | ||
Adresse | 77, boulevard de Clichy 75009 Paris | |
Site internet | lyc-jules-ferry.scola.ac-paris.fr/ | |
Cadre éducatif | ||
Type | Établissement public local d'enseignement (EPLE) Cité scolaire | |
Proviseur | Mme Annick Fourno | |
M. Eric Rubio | ||
M. Jean-Louis Terranna | ||
Matricule | 0750669 V | |
Couleurs | Marron et or | |
Population scolaire | 920 au lycée (2009) 577 au collège (2009) | |
Enseignants | ~150 | |
Formation | Collège Lycée général (L, ES et S) Classes Préparatoires littéraires | |
Options | Histoire des Arts, SES, MPI, LV3. | |
Langues étudiées | Anglais, Allemand, Russe, Espagnol et Italien. | |
Localisation | ||
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Le lycée-collège Jules-Ferry est un établissement de l'enseignement secondaire français, situé dans le 9ème arrondissement de Paris.
Il fut inauguré en 1913 pour accueillir des jeunes filles, avec pour directrice Anna Amieux, qui quitta l'établissement en 1919 pour devenir directrice de l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres.
Située au 77 du boulevard de Clichy, cette bâtisse est marquée par les idées hygiénistes qui ont inspiré sa conception.
En 1974, le lycée Jules-Ferry est devenu mixte, accueillant déjà un collège, un lycée et des classes préparatoires littéraires.
Ce lycée fut le décor du film Diabolo menthe (1977) de Diane Kurys, et est cité dans la chanson Place Clichy (2005) de Julien Clerc.
Le lycée Jules-Ferry fut inauguré le 26 octobre 1913 par le président de la République, Raymond Poincaré et par le président du Conseil, Louis Barthou.
Le lycée Jules Ferry prit ce nom en hommage à l’homme politique mort vingt ans auparavant, c’était le septième lycée de jeunes filles de Paris, après le lycée Fénelon, le lycée Lamartine, le lycée Molière, le lycée Racine, le lycée Victor-Hugo, et le lycée Victor-Duruy. Il devient un établissement mixte en 1974.
Avant 1913, le terrain sur lequel le lycée est bâti est un terrain vague portant les éléments éparpillés d’un couvent en bordure de la barrière de Clichy, il accueille des fêtes foraines et des promeneurs.
Le lycée est l’œuvre de Pierre Paquet, un architecte hygiéniste qui construit un bâtiment moderne, clair, exploitant le béton armé et la brique.
En 1913 le lycée se limite à un pavillon d’entrée et une aile droite sur le boulevard, puis une seconde aile est dressée sur la rue de Douai en 1917, le lycée a la forme d’un V appuyé en arrière sur les restes du couvent.
La construction reprend après 1918 et se poursuit jusqu’en 1923 époque où le réfectoire est achevé, un bâtiment révolutionnaire pour son époque avec sa coupole en béton et verre capable de se dilater selon la température et qui ne connaît donc pas de fissures, avec sa salle de gymnastique, la première du genre et des salles de sciences.
La décoration soignée rompt avec la tradition des teintes sombres et unies, des frises peintes animent toutes les salles de cours et illustrent le nom de chaque classe, nom de fleurs ou d’animaux : classe des méduses, classe des oliviers….
D’après le texte de E. Guérin, rédigé pour le cinquantenaire du lycée en 1963.