Un provagin est présent chez la femelle de M. pudendotectus et M. asymmetricus qu'on différentie par la position de leur vulve (près de l'anus chez M. pudendotectus) et devant le provagin chez M. assymmetricus.
Les 3 autres espèces les plus communes en Europe, M. salmi, M. elongatus et M. confusus n'ont pas de provagin et se distinguent par la position de leur vulve (par rapport à leur anus; en avant chez M. salmi chez lequel elle forme une structure où de petites vésicules sous-corticulaires rondes sont apparentes, alors que chez M. elongatus et M. confusus, la vulve est toujours près de l'anus, la différence entre les deux espèces étant alors faite à partir de l'observation des mâles dont la bourse copulatrice diffère. Les mâles de toutes les espèces se distinguent par des longueurs de spicules différentes ou par la forme de l'extrémité des spicules (en ancre ou crochet respectivement chez M. pudendotectus et M. salmi)
Dès les années 1940, Shope a estimé que des métastrongylus pouvaient dans certaines conditions servir de réservoir de virus grippaux et contribuer à transmettre des virus de la grippe « porcine » aux porcs. 20 ans plus tard, le vétérinaire américain HG Sen estimait, sur la base d'expérimentations, que le vers de terre pourrait lui-même jouer un rôle dans ce type de cycle de transmission de certaines formes de grippe, et le virus et le vers semblaient, in vitro pouvoir s'associer, et contribuer à l'infection de porcs.