(La liste qui suit n'est pas limitative)
Les centres d'assistance téléphoniques n'ont pas donné lieu en France à une évaluation médicale rigoureuse. Ces services - d'un faible rapport utilité/coût - sont peu développés en pratique : 1499 appels à Tabac Info Service au mois de mai 2008 par ex.
Grâce à internet, des versions interactives de logiciels d'aide à l'arrêt sont proposés. De même, il existe des programmes informatiques (sur ordinateurs ou sur consoles) permettant d'aider à l'arrêt du tabac (« coaching »). Ils ont une certaine utilité.
Les cigarettes sans tabac sont composées de plantes à fumer (tussilage, noisetier, sauge, etc.). Par rapport aux cigarettes conventionnelles, leur principal intérêt est de permettre la reproduction de l'acte de fumer en évitant de replonger dans la dépendance au tabagisme.
Leur vente en officine de pharmacie en France a été interdite en octobre 2006 : elles sont dorénavant en vente dans les bureaux de tabac.
Une version électronique de l'inhalateur est promue soit comme transition vers la cessation, soit comme un moyen d'éviter la fumée passive pour les non-fumeurs.
L’appareil a la forme d’un petit cylindre un peu plus long qu’une véritable cigarette et génère un aérosol qui donne l’apparence de la fumée produite par une cigarette. L’emplacement du filtre contient une cartouche remplaçable remplie de liquide, dont les principaux ingrédients peuvent être de la nicotine, de l’arôme artificiel de tabac et du propylène glycol. Lors de l'aspiration, un microprocesseur active un atomiseur qui mélange le liquide aromatique avec l’air inspiré avant inhalation par l’utilisateur.
Une diode lumineuse située à l’extrémité simule un foyer de combustion. L’appareil simule l’acte de fumer et délivre le mélange vaporisé à la température de 50-60 °C comparable à celle d’une cigarette. Le taux de nicotine varie suivant la cartouche utilisée permettant éventuellement une réduction progressive de la consommation.
Internet a permis le développement de groupes de soutien modérés ou autogérés. Plusieurs sont des forums gratuits de discussion (Atoute.org, Stop-tabac.ch, Doctissimo, Les Défumé(e)s, etc.). De nouvelles formes de réseaux sociaux se développent, y compris avec Twitter (@unairneuf) ou Facebook.
Différents fabricants de produits pharmaceutiques proposent aussi gracieusement un accompagnement de soutien à la pharmacothérapie (parfois nommé Éducation thérapeutique)
Une incitation financière peut améliorer l'efficacité d'une campagne de cessation du tabagisme. Dans une expérimentation avec les salariés d'une grande entreprise, 15% des fumeurs incités financièrement à la réussite étaient abstinents à 12 mois, à comparer à seulement 5% des candidats non stimulés financièrement à l'arrêt (les aides pharmaceutiques étant fournies gracieusement et à volonté dans les deux cas). Il est donc correct d'affirmer qu'une incitation financière "triple les chances de succès", mais aussi que dans l'absolu, ce résultat reste modeste. C'est la raison pour laquelle l'expérimentation de subventionnement du résultat en Écosse a conduit le gouvernement à cesser cette politique coûteuse et inefficace.
Le procédé le plus utile pour faire face à une envie de fumer sans en devenir obsédé consiste à ne pas chasser cette pensée mais au contraire à accepter cette idée. Après des décennies de tabagisme, le souvenir de la cigarette et de ses effets reste gravé dans le cerveau et ressurgit occasionnellement. Penser à fumer ne fait pas mal et ne dure pas. Si l'on chasse brusquement une pensée désagréable, elle reviendra comme un boomerang : c'est la source des obsessions. Il convient plutôt d'accueillir amicalement une pensée à la cigarette, à l'instar de toute fabrication mentale.
L'abondante littérature sur l'arrêt du tabac mentionne diverses techniques supplémentaires, des astuces permettant parfois de passer l'envie tranquillement. Ces astuces ne réduisent pas le désir, elles réduisent la tension associée lorsque l'on y fait face sans y céder :
[réf. nécessaire]
Attention : un produit stimulant le cerveau par ex. le café, l'alcool, un cachou ou une gomme à mâcher, ne fera qu'entretenir l'envie. À éviter durant les premières semaines...