Un point sur la fréquentation du musée est établi régulièrement et permet de mesurer l'évolution du nombre de visiteurs. Après le mois d'ouverture où il y a eu 151 000 visiteurs, la moyenne se situe autour de 125 000 visiteurs par mois.
Le tableau ci-dessous indique la fréquentation cumulée du musée depuis son ouverture.
Date | Fréquentation cumulée | Fréquentation mensuelle |
---|---|---|
20 juin 2006 | Inauguration | |
23 juin 2006 | 8 757 | |
20 septembre 2006 | 350 000 | |
19 décembre 2006 | 800 000 | |
31 décembre 2006 | 952 000 | |
7 janvier 2007 | 1 000 000 franchi | |
Septembre 2007 | 2 000 000 franchi | |
31 octobre 2007 | 2 175 000 | |
31 décembre 2007 | 2 404 000 | |
31 janvier 2008 | 2 520 470 | 115 000 |
31 décembre 2008 | 3 801 873 | |
Février 2009 | 4 000 000 franchi | |
31 juillet 2009 | 4 654 642 | |
31 mars 2010 | 5 693 002 |
Le musée publie depuis 2005 la revue d'anthropologie et de muséologie Gradhiva. Cette revue, fondée par Michel Leiris et Jean Jamin en 1986, est consacrée à la recherche contemporaine en ethnologie, à l'histoire de l'anthropologie, aux archives de grands ethnologues et aux esthétiques non-occidentales. De par sa destination, Gradhiva s'intéresse régulièrement aux collections du Musée du quai Branly.
Le bâtiment expose environ 3 500 objets, sélectionnés dans une collection qui en regroupe 300 000.
Depuis avril 2000, cent-vingt œuvres des collections du musée du quai Branly sont exposées au Pavillon des Sessions, au sein du Musée du Louvre. Sélectionnées par Jacques Kerchache, ces œuvres avaient vocation à être une ambassade. D'abord temporaire, elle s'est vu devenir permanente après l'ouverture du musée du quai Branly. L’architecture intérieure de 1 200 mètres carrés, conçue par Jean-Michel Wilmotte, offre un espace limpide et extrêmement dépouillé. L'ambition de Jacques Kerchache était de montrer au visiteur, qu'au même titre que le grand art classique européen, le spectateur pouvait s'émouvoir de la beauté formelle des arts extra-européen, hors de toute explication ethnologique.
À partir de 2006, le musée réunit les anciennes collections d'ethnologie du musée de l'Homme (abrité par le Palais de Chaillot) et celles du musée national des arts d’Afrique et d'Océanie (installé à la Porte Dorée). Environ 300 000 objets ont ainsi été transférés du musée de l'Homme ; 3500 sont exposés sur le plateau des collections permanentes. Vaste espace sans cloisons, les œuvres sont réparties en grandes « zones » continentales : l’Afrique, l’Asie, l’Océanie et les Amériques.
En complément du plateau des collections permanentes, dix expositions temporaires par an, réparties entre les galeries suspendues du plateau des collections et la Galerie jardin, espace des grandes expositions internationales, permettent de présenter des thématiques de fond tout en donnant à voir la richesse des collections.
Absent de la formulation initiale du musée du quai Branly, le projet documentaire se révèle finalement ambitieux. La bibliothèque du musée de l'Homme s'est transformée en médiathèque, regroupant dans une même structure trois pôles documentaires, déclinant l'ensemble de la documentation scientifique mise à disposition des étudiants, chercheurs et des conservateurs du musée.
Ces trois pôles sont non seulement réunis administrativement dans le département de la médiathèque du musée, mais intellectuellement par la possibilité d'effectuer une recherche fédérée sur les différents catalogues. L'accompagnement des collections d'objets par les archives les documentant et les collections de la bibliothèque est indispensable à la cohérence du musée. « L'inscription de la fonction documentaire (...) affirme le lien indéfectible entre l'œuvre et son histoire, faisant du futur établissement une "ruche culturelle" ».