Musée national des Arts asiatiques-Guimet | |||
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Informations géographiques | |||
Coordonnées | |||
Pays | France | ||
Localité | Paris | ||
Informations générales | |||
Date d'ouverture | 1889 | ||
Collections | Afghanistan-Pakistan Arts de l'Himalaya Asie du Sud-Est Asie Centrale Chine Corée Inde Japon Bibliothèque Archives photographiques Archives sonores | ||
Superficie | 4 005 m² | ||
Informations visiteurs | |||
Visiteurs/an | 311 899 (2003) 260 153 (2004) 313 449 (2005) 263 933 (2006) 309 509 (2007) | ||
Adresse | 6, place d'Iéna 75116 Paris | ||
Site internet | guimet.fr | ||
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Le musée national des Arts asiatiques-Guimet, auparavant appelé musée Guimet, est un musée d'art asiatique situé à Paris, 6 place d'Iéna dans le 16e arrondissement.
Ce site est desservi par la station de métro Iéna.
Le musée s'est constitué à l'initiative d'Émile Guimet (1836-1918), industriel et érudit lyonnais. Grâce à des voyages en Égypte, en Grèce, puis un tour du monde en 1876, avec des étapes au Japon, en Chine et en Inde, il réunit d'importantes collections d'objets d'art qu'il présenta à Lyon à partir de 1879.
Par la suite, il se spécialise dans les objets d'art asiatiques et transfère ses collections dans le musée qu'il fait construire à Paris et qui est inauguré en 1889. En 1927, le musée Guimet est rattaché à la Direction des musées de France et regroupe d'autres collections et legs de particuliers. C'est désormais la plus grande collection d'art asiatique hors d'Asie.
Le musée Guimet gère aussi le Panthéon bouddhique - Hôtel Heidelbach, tout proche, et le musée d'Ennery consacrés, eux aussi, à l'art asiatique. Toutefois, alors que les collections sont réparties dans le musée par aire géographique et selon une évolution stylistique ayant pour but la connaissance de l'histoire des arts de l'Asie, l'approche du panthéon bouddhique est plus liée au projet originel d'Émile Guimet puisque son but est, par le choix d'objets particulièrement signifiants sur le plan iconographique, la connaissance des religions, en l'occurrence celles des formes de bouddhismes extrême-orientaux (Chine-Japon).
À l'heure actuelle les collections du musée, relativement exhaustives sur le plan de la répartition géographique de l'Asie Orientale, se limitent aux objets archéologiques ou d'arts anciens et excluent l'art contemporain et les objets ethnologiques. On peut noter toutefois une forme de diversification avec la création d'un département des textiles grâce au legs de Krishnâ Riboud.
Une place, bien que peu importante, est également parfois accordée à l'art contemporain en marge des expositions temporaires. En ce qui concerne les collections ethnologiques ou celles en marge des grands courants culturels et religieux (production des populations autrefois qualifiées de tribales), il trouveront désormais leur place dans le cadre du Musée du quai Branly.
S'adaptant à l'évolution du monde muséal dans lequel les missions du musée s'étendent à celles d'un centre culturel, le musée organise des manifestations culturelles liées aux cultures de l'Asie : rétrospectives cinématographiques, récitals et concerts, spectacles de danse et de théâtre.
La bibliothèque et la toiture ont été inscrites au titre des monuments historiques par un arrêté du 11 juillet 1979.