Pour limiter les dommages dus aux nématodes, on peut pratiquer la rotation des cultures ou utiliser des cultivars résistants à ce parasite. Comme ce ver est un parasite obligé (c'est-à-dire qu'il requiert un hôte vivant), une rotation des cultures impliquant des plantes non-hôtes peut diminuer l'attaque des nématodes de façon très significative, et cette technique s'est avérée souvent efficace. Les plantes soumises à un stress environnemental (sécheresse, pauvreté du sol, etc.) s'avèrent plus vulnérables aux nématodes ; par conséquent, de saines pratiques de culture, comme le maintien de la fertilité, de l'alcalinité et de l'humidité du sol permettent de combattre efficacement l'infection. Les nématicides ne sont utilisés qu'en dernier recours compte tenu de leur coût élevé et de leur impact sur l'environnement.