Le pulsar du Crabe exhibe la quasi-totalité des effets observables dans des pulsars. Il présente des irrégularités dans son ralentissement, appelées glitches. Avec le Pulsar de Vela, il comptabilise près du tiers des glitches observés sur l'ensemble de tous les pulsars. Son jeune âge permet, malgré la présence de glitches, de mesurer l'évolution séculaire de sa période de rotation, donnant ainsi les dérivées seconde et même troisième de celle-ci, respectivement mesurées à -1,36×10-23 s·s-2 et 7,56×10-34 s·s-3. De la seconde dérivée, il est possible de déterminer l'indice de freinage, qui ici vaut 2,518, proche de la valeur canonique prédite par le modèle usuel de ralentissement des pulsars, où l'émission d'un dipôle magnétique tournant auquel est assimilé le pulsar prédit, dans l'hypothèse où son champ magnétique est constant au cours du temps, que l'indice de freinage est égal à 3.
Il présente également le phénomène de pulse géant, particularité qui a d'ailleurs permis sa découverte très tôt dans l'histoire de l'étude des pulsars. Sans cette caractéristique fortuite, le pulsar du Crabe n'aurait sans doute pas pu être découvert avant le milieu des années 1980. La forte luminosité du pulsar dans le domaine radio permet l'étude détaillée des pulses qu'il émet avec une très haute résolution temporelle. Il met en évidence le phénomène de microstructure, donnant des indications sur le phénomène d'émission radio de ce type d'objets.