Souvent de couleur sombre ou noir (en anglais: black), le véhicule était surnommé Black Maria en Irlande et au Royaume-Uni ainsi qu'aux États-Unis avant que ne se popularise le terme de paddywagon. L'origine de Black Maria est également incertaine. L'Oxford English Dictionary mentionne son apparition dans le Boston Evening Traveller de 1847 qui le mentionne alors comme un nouveau type de fourgon. Le Brewer's Dictionary of Phrase and Fable suggère que son nom lui vient de Maria Lee, une corpulente noire, tenancière d'une auberge à matelots de Boston qui donnait à l'occasion un coup de main à la police pour embarquer les prisonniers récalcitrants. Le mot est aujourd'hui toujours en usage au Royaume-Uni pour désigner le fourgon transportant les prévenus depuis la prison vers le tribunal. L'expression est reprise dans la chanson Guns of Brixton des Clash, dans leur album London Calling en 1979.
Cette voiture est, aux États-Unis, nommée paddywagon. L'origine du terme est incertaine et controversée et remonte au moins aux années 1900. Il existe trois versions au minimum quant à l'origine du mot. Le terme est composé de wagon qui en français peut se traduire par « fourgon », le désaccord se situe lui sur le terme paddy que l'on peut interpréter de différentes manières. Le mot paddy, un diminutif communément utilisé par les Irlandais pour le prénom « Patrick », qui est parfois utilisé en argot anglais (le slang) pour parler des Irlandais en général.
La théorie qui prévaut, veut que les Irlandais qui composèrent très tôt un large pourcentage des policiers des villes américaines, soient à l'origine du terme. Le paddywagon désignant alors le véhicule conduit par des policiers irlandais.
Une autre version, basée sur l'origine similaire du mot paddy veut que les Irlandais réputés être de grands consommateurs d'alcool, ils étaient plus fréquemment que d'autres emmenés au poste dans le fameux fourgon.
La dernière interprétation fait référence au terme padding qui signifie « rembourrer » et qui dans ce cas désigne le rembourrage dont était muni l'intérieur des premiers fourgons hippomobiles pour prévenir des blessures de ses passagers sur le chemins chaotiques de l'époque.
En Allemagne, dès 1866 semble-t-il, ce véhicule est nommé Grüne Minna, sans doute en raison de la couleur verte (grün en allemand) de la voiture hippomobile alors en usage à Berlin. Le mot Minna est lui le diminutif du prénom « Wilhelmine » qui est la forme féminine du prénom « Wilhelm », prénom de Wilhelm Friedrich Ludwig von Preußen, roi de Prusse et qui devient en 1871, empereur d'Allemagne.
Comme dans les pays anglophones, en norvégien, le nom du véhicule est svartemarje, composé de svart qui signifie « noir » et Marje, l'équivalent du prénom « Maria » ou « Marie ».
Le 23 juillet 1945, devant la Haute Cour de justice siégeant dans la salle de la première chambre de la cour d'appel de Paris, lors de la première audience du procès du maréchal Pétain, l'un de ses avocats, le bâtonnier Fernand Payen, intervenant peu après l'ouverture des débats et l'énoncé, par l'accusé, de ses nom, prénom, âge et qualité, en réponse à la demande de Paul Mongibeaux, premier président de la Cour de cassation, président de la Haute Cour, dépose et développe des conclusions d'incompétence, qui seront repoussées après délibération. Parmi les propos du bâtonnier Payen, on relève cette phrase :