Il existe plusieurs approches au papier électronique, et plusieurs compagnies développant différentes technologies indépendamment. Le papier électronique a ainsi connu des applications aussi diverses que :
Les différentes formes de papier électronique sont produites par de nombreuses sociétés telles que Gyricon (spin-off de Xerox), Philips, E Ink, ...
Applications commerciales
Presse
L'édition en papier électronique du quotidien Les Échos (06/07) sur l'iLiad d'iRex
En février 2006, le journal flamand De Tijd annonça qu'il mettait en place la distribution d'une version du journal sur papier électronique, pour une étude marketing auprès de quelques abonnés. Ce fut la première application du papier électronique dans le domaine de l'édition de journaux. L'essai fut mené grâce à des versions modifiées de l'iLiad d'iRex Technologies.
En septembre 2007, le journal français Les Échos annonça la commercialisation de deux abonnements basés sur des applications de papier électronique avec l'objectif d'acquérir plusieurs milliers d'abonnés. Deux lecteurs à base du papier électronique d'E-Ink sont proposés à l'abonnement : un lecteur léger (176 g) adapté par Ganaxa et le lecteur iLiad. Les plateformes de distribution de contenus sont aussi différentes, l'une étant développée par Ganaxa et l'autre par l'équipe "éditions numériques" des Echos.
Lecteurs de livres électroniques
Le lecteur Sony Librié est sorti en 2004 au Japon. Ce fut le premier appareil électronique vendu dans le commerce à utiliser une technologie d'affichage par papier électronique. L'écran était un écran 6 pouces SVGA à matrice active utilisant la technologie d' encre électronique fondée sur l'électrophorèse.
Le Sony Reader, successeur du Librié et disponible aux États-Unis, fut annoncé le 6 janvier 2006, et sortit en septembre 2006. Ce lecteur utilisait une version mise à jour de l'afficheur de Librié original.
L'iLiad, d'iRex Technologies, sorti en avril 2006. Lecteur portable capable de lire des documents PDF, HTML et livres PRC/MOBI (Mobipocket). Il est équipé d'un écran au format 20 centimètres intégrant une dalle tactile permettant l'annotation de documents.
Le Digital Reader 1000, d'iRex Technologies, sorti fin 2008. Lecteur portable capable de lire des documents PDF, HTML et livres PRC/MOBI (Mobipocket). Il est équipé d'un écran au format A5 intégrant une dalle tactile permettant l'annotation de documents. C'est actuellement la plus grande taille d'écran sur le marché.
Le STAReBOOK du taïwanais eRead sortit en décembre 2006. Qualifié du titre de lecteur le plus fin et le plus léger du marché, il utilisait le même écran 15?24 centimètres que le Sony Reader.
L'eFlybook est un lecteur destiné au monde de l'aviation. Préchargé de cartes et de manuels de procédures, il est basé sur l'iLiad d'iRex Technologies.
Le Hanlin eReader V8 de Jinke fut lancé en 2006. Il utilisait lui aussi l'écran 6 pouces du Sony Reader.
Le GeR1 et le GeR2 de Ganaxa sortis fin 2007.
Le Cybook Gen3 de Bookeen a été lancé fin octobre 2007. Il possède un écran 6 pouce proche de celui du Sony Reader.
Le Kindle, commercialisé par Amazon depuis novembre 2007.
Affichages embarqués sur des cartes à puce
La première carte à puce équipée d'un affichage par papier électronique et certifiée par l'ISO fut développée par Smartdisplayer, grâce au papier électronique de SiPix. Elle permet au porteur de la carte de générer un mot de passe temporaire pour réduire les risques de fraude à la carte bancaire. L'avantage principal de cette méthode réside dans le faible encombrement nécessaire à sa mis en œuvre.
Le Motofone de Motorola utilise aussi pour écran un papier électronique monochrome d'E Ink.
Autres
E Ink, qui a travaillé avec des entreprises telles que Philips ou Sony, reste en 2007 le fournisseur principal de papier électronique. De très nombreuses entreprises internationales travaillent sur des projets concurrents promettant l'arrivée de multiples "encres" et "papiers" électroniques pour les années à venir.
En juillet 2005, Fujitsu présenta son propre papier électronique au forum International de Tokyo, mettant en avant une consommation électrique très faible (consommation d'énergie uniquement lors du changement d'image à l'écran), rendant ainsi son produit idéal pour les publicités ou les bulletins d'information dans les endroits publics où le papier est encore utilisé.