Certains Américains prétendent, bien que ce soit fortement improbable, que l'utilisation par Borel des singes et des machines à écrire dans son théorème fut inspirée d’une argumentation de Thomas Henry Huxley le 30 juin 1860. Huxley en aurait parlé au cours d'une discussion avec l'évêque anglican d'Oxford, Samuel Wilberforce, tenue lors d'une réunion de l’association britannique pour l'avancement de la Science à Oxford, de laquelle Wilberforce était vice-président, ce dernier ayant été ébloui par la publication de Charles Darwin sur l'Origine des espèces sept mois plus tôt, en novembre 1859.
Aucune transcription de la discussion n'existe, personne actuellement ne peut en témoigner, et aucun mémoire de Huxley n'inclut une quelconque référence au théorème du singe savant.
Certains supposent que ce rapprochement hypothétique de la discussion avec le théorème du singe savant est probablement un mythe urbain dont l’origine provient du fait que cette discussion ait dégénéré en parlant des singes : l'évêque demanda si Huxley descendait d'un singe du côté de sa grand-mère ou de son grand-père, et Huxley répondit qu'il descendait plutôt d'un singe que de quelqu'un comme l’évêque qui argüe avec une telle mauvaise foi. Il est encore moins probable qu’Huxley ait fait allusion à une machine à écrire. Bien que des brevets pour les machines à écrire modernes aient été accordés à partir de 1714, la production commerciale des machines à écrire n'a commencé qu’en 1870, et un orateur aussi habile qu’Huxley n’aurait certainement pas laissé dépendre son argumentation d’une machine dont l'existence était encore inconnue de la majeure partie de son auditoire.
La RFC 2795, en date du 1er avril 2000, établit un protocole, IMPS, permettant de coordonner une infinité de singes savants au cas où l'on désirerait essayer tout de même.
Il s’agit d’une expérience de pensée qui, clairement, ne peut pas être effectuée dans la réalité, puisqu'elle demanderait un temps infini ou une infinité de singes. Néanmoins, elle a inspiré de nombreux travaux dans la génération aléatoire finie de textes.
Le site « le simulateur de singe shakespearien », commencé le 1er juillet 2003, contient une appliquette qui simule une grande population de singes dactylographiant aléatoirement, dans l'intention de voir combien de temps il faut à ces singes virtuels pour produire une pièce complète de Shakespeare du début jusqu'à la fin. Le 3 janvier 2005, le programme a obtenu 24 lettres consécutives, quatre mots ont été enregistrés (« RUMOUR. Open your ears; 9r"5j5&?OWTY Z0d "B-nEoF.vjSqj[...» de Henry VI, part 2). À cause des limitations de capacité de traitement, le programme emploie un modèle probabiliste (en employant un générateur de nombres aléatoires) au lieu de réellement produire aléatoirement du texte et de le comparer à Shakespeare. Quand le simulateur « détecte une coïncidence » (c'est-à-dire, quand le générateur de nombres aléatoires produit une certaine valeur), le simulateur réagit à la coïncidence en produisant du texte assorti.
En 2003, des scientifiques de l’université de Plymouth, auraient effectué une expérience avec des singes au zoo de Paignton à Devon en Angleterre : laisser pendant un mois un clavier d'ordinateur dans la clôture qui parquait six macaques à crête de Sulawesi. À la fin ils constatèrent que les singes n'avaient produit que cinq pages ne contenant que quelques lettres longuement répétées, et ils rapportèrent que les singes avaient commencé par attaquer le clavier avec une pierre, et avaient ensuite uriné et déféqué dessus (voir aussi Prix Ig Nobel).