Les données commerciales (ventes, commandes) précises et géo-référencées seraient utiles aux épidémiologues et écoépidémiologues, mais elles sont considérées comme confidentielles par les producteurs. Les pesticides volatilisés dans l'air, ou transportés par l'eau et adsorbés sur les particules du sol sont difficiles à suivre. On ne mesure qu'une partie des molécules utilisées, et encore moins les produits de dégradation. Aussi, pour disposer de données et respecter la convention d'Aarhus sur l'accès à l'information environnementale, certains pays construisent-ils des structures de surveillance à long terme, dont la France avec un Observatoire français des pesticides Observatoire des résidus de pesticides (ORP) créé par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET) qui a dès 2007 commencé à mettre en ligne une carte de France interactive donnant accès aux données disponibles sur la présence de résidus de pesticides dans l'air, l'eau, les sols et certaines denrées alimentaires. L'agence encourage les propriétaires de données sur les pesticides à contribuer volontairement à mettre à jour cet outil.
Chaque produit est assorti à une homologation pour un ou plusieurs usages spécifiques qui doivent être spécifiés sur l'étiquette. La classe de danger doit également figurer sur l'étiquette, représentée par un logo international.
L'étiquetage ici en question est celui du récipient contenant le pesticide. Pour ce qui est des fruits et légumes à destination de l'alimentation humaine, à ce jour, aucune mention des pesticides utilisés pendant les phases de croissance et maturation n'est mise à disposition pour le consommateur final.