Piloselle | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Ordre | Asterales | ||||||||
Famille | Asteraceae | ||||||||
Genre | Hieracium | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Hieracium pilosella L., 1753 | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Ordre | Asterales | ||||||||
Famille | Asteraceae | ||||||||
Références | |||||||||
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La Piloselle (Hieracium pilosella) est une plante vivace du genre des Épervières et de la famille des Astéracées (ex Composées-Chicoracées). Elle est aussi appelée Épervière piloselle, "Oreille de souris", "Oreille de rat", "Piloselle de rat", "Herbe à l'épervier" ou Veluette.
Elle est commune sur les sols arides et pauvres. Elle contient des substances antibiotiques et diurétiques.
Hieracium dérive du grec ancien Hierax, épervier, en raison d'une croyance populaire qui voulait que ces oiseaux en buvaient le suc afin de fortifier leur vue. Selon G. Bauhin, le nom de Pilosella remonte à la fin du Moyen Âge et se rapporte aux nombreux poils dont la plante est revêtue.
Petite composée vivace et acaule, (difficile à distinguer parmi la dizaine d'autres épervières médicinales au sein de la centaine d'espèces que compte le genre), généralement de 10 à 15 (rarement 30) centimètres de haut, présentant autour de son pied des rejets allongés qui portent des feuilles oblongues, entières, grisâtres dessous, hérissées de longs poils sétiformes, appliquées sur le sol, et qui finissent par s'enraciner pour donner de nouvelles rosettes de feuilles.
Comme les autres épervières, les fleurs sont jaunes, les fruits, brusquement tronqués au sommet sous l'aigrette sessile, sont d'un blanc roussâtre à grisâtre, leurs réceptacles sans paillettes ni soies, et leur involucre floral à bractées nombreuses et inégales.
Cette espèce résiste à la concurrence malgré sa petite taille car elle libère dans le sol des produits toxiques pour les autres plantes. A tel point qu'il arrive qu'elle s'empoisonne parfois elle-même et doit attendre que la pluie nettoie le sol pour pouvoir repousser.
Au moyen âge, la piloselle épervière servait à prédire la guérison ou la mort des malades. La sainte abbesse Hildegarde fut la première à la mentionner au XIIe siècle. Depuis, son usage médicinal pour fortifier la vue et guérir les blessures s'est conservé dans les campagnes.
La pharmacologie moderne lui reconnait les propriétés suivantes : anti-infectieuse, astringente, chologogue, apéritive, dépurative, vulnéraire, détersive et diurétique.
Le suc frais réduit les brucelloses humaines et animales, ainsi que la fièvre de Malte. Réduite en poudre, son astringence est utilisée comme anti-hémorragique, notamment pour arrêter les saignements de nez.