De nombreuses espèces de poissons, tels les demoiselles (Pomacentridés), les poissons zèbres (Cyprinidés) ou les néons (Characidés), etc. ont un instinct grégaire et préfèrent vivre en bancs. D'autres, tels les requins, sont plutôt solitaires. Certains sont même si agressifs que la rencontre d'un congénère peut entrainer la mort de l'un d'eux après une rude bataille : c'est le cas du combattant du Siam (Anabantidés).
Migration des poissons
Contribution des poissons aux puits de carbone
À partir du dioxyde de carbone dissous dans l'eau, les poissons marins produisent constamment dans leur intestin des carbonates peu solubles. Par exemple, le flet européen synthétise et rejette chaque heure et en moyenne 18 micromoles de carbone par kg de poisson (sous forme de calcite). Les poissons contribueraient ainsi de 3 % à 15 % du puits de carbone océanique (voire 45 % si l'on prenait les hypothèses les plus "optimistes"). De plus, un climat chaud associé à la surpêche tendent à réduire le nombre de grands poissons ; or, une petite taille du poisson et un eau plus chaude favoriseraiennt cette formation de carbonates de calcium ou de magnésium (qui sont éliminés avec la nécromasse, les fèces ou des boulettes de mucus). Hélas, ces carbonates plus riche en magnésium sont aussi plus solubles à grande profondeur. Ils peuvent alors relarguer une partie de leur carbone, mais en tamponnant le milieu, au point que cela pourrait expliquer jusqu'à un quart de l'augmentation de l'alcalinité titrable des eaux marines dans les 1 000 mètres sous la surface (cette anomalie de dureté de l'eau était jusqu'ici controversée car non expliquée par les océanographes)). Hélas encore, c'est aussi dans les zones les plus favorables à ce piégeage du carbone (plateaux continentaux où se concentre environ 80 % de la biomasse en poisson) que la surpêche est la plus intense et que les zones mortes ont fait disparaitre le plus de poissons.
Le poisson dans la culture
Dans les récits fondateurs
Gravure préhistorique de l'époque néolithique, montrant une silhouette mi homme, mi-poisson et de nombreux poissons.
Dans la mythologie égyptienne
Le tilapia, poisson qui a coutume de mettre ses petits dans sa bouche en cas de danger et de les laisser ressortir une fois la menace passée, est associé à la déesse Hathor, emblème de la résurrection.
Lorsque Seth découpa le corps d'Osiris en 14 morceaux et les dispersa dans le monde, seuls 13 furent retrouvés. Le 14e (le sexe) avait été dévoré par un poisson.
Dans la mythologie gréco-romaine
Triton est une divinité marine, fils de Poséidon et d'Amphitrite. Il est figuré avec une tête et un buste d'homme et une queue de poisson.
Dans la mythologie celtique
.
Dans le judéo-christianisme
Selon la tradition juive, Dieu servira aux justes Léviathan, poisson monstrueux, comme nourriture à la fin des temps.
Jonas, selon la bible (Jonas, 2:1), a passé trois jours et trois nuits dans le ventre d'un poisson : « Yahvé fit qu'il y eut un grand poisson pour engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits ».
Après sa Résurrection, Jésus, sur les bords du lac de Tibériade, prépare sur la braise un repas de poissons pour les disciples. Déjà lors des multiplications des pains, il avait fait distribuer du poisson aux foules affamées.
Très tôt, le poisson deviendra un symbole majeur du christianisme primitif.
Le poisson est devenu pour les catholiques le repas du vendredi, mais aussi le met de pénitence et du temps de carême, ainsi que la nourriture ordinaire des religieux.
.
Dans les légendes du Moyen Âge
Les sirènes était des êtres mi-femmes, mi-poissons.
Le Cauchemar de Darwin, film documentaire portant sur la pêche de la perche du Nil dans le Lac Victoria.
Le Monde de Nemo, film d'animation avec comme héros un poisson clown.
Les dents de la mer, film dramatique et de suspens dans la station balnéaire d'Amity
En poésie
« Sardines à l'huile » et « Les poissons mélomanes » poèmes issus des « Petites élégies falotes » du recueil « La négresse blonde » de Georges Fourest.