Pokesudie - Définition

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Chronologie municipale

Évolution territoriale de la paroisse de Caraquet après 1966.

1831 : Érection de la paroisse de Caraquet dans la paroisse de Saumarez.

1851 : La paroisse de Shippagan se détache de la paroisse de Caraquet.

1897 : Érection de la paroisse de Paquetville à partir de portions des paroisses de Caraquet et d'Inkerman.

1961 : Constitution de la ville de Caraquet dans la paroisse de Caraquet.

1966 : La municipalité du comté de Gloucester est dissoute et le DSL de la paroisse de Caraquet est créé. Les villages de Bas-Caraquet et Bertrand et les DSL de Pokesudie, Saint-Simon et Village-Blanchard sont constitués dans la paroisse de Caraquet.

Infrastructures et services

Pokesudie est reliée par un pont à Bas-Caraquet. La principale rue est la route 145, qui emprunte le pont et se rend jusqu'à la pointe à Marcel. Il n'y a aucun service public à Pokesudie mais il existe une poissonnerie. Pour la bibliothèque et le bureau de poste, les gens doivent se rendre à Bas-Caraquet. Pour l'école, les élèves vont à Bas-Caraquet et ensuite à Caraquet. À part le centre de santé communautaire de Caraquet, le service d'urgences le plus près est à Tracadie-Sheila, soit une distance de 48 kilomètres.

Démographie

Pokesudie subit un déclin de sa population.

Le DSL de Pokesudie comptait 299 habitants en 2006, comparativement à 333 en 2001, soit une baisse de 10,2%. Il compte 124 logements privés dont 114 occupés par des résidents habituels. La superficie est de 13,59 km2 et la densité de population est de 22,0 habitants au kilomètre carré.

Le territoire du DSL de Pokesudie comprend aussi l'Îlette de Pokesudie, qui est désormais inhabitée bien que des ruines y soient encore visibles.

Municipalités limitrophes

Rose des vents baie des Chaleurs baie des Chaleurs baie des Chaleurs Rose des vents
Bas-Caraquet, Petite Passe N baie de Shippagan, Petite-Lamèque, Pointe-Canot
O    Pokesudie    E
S
Bas-Caraquet, baie Saint-Simon baie Saint-Simon
Haut-Shippagan, Pointe-Brûlée
baie de Shippagan, Pointe-Alexandre

Culture

Gastronomie

La cuisine acadienne utilise couramment des ingrédients comme le poisson, le porc et quelques légumes dont les fèves séchées, les patates (pommes de terre), le choux et le navet. Les plats à base de céréales comme le gruau, les crêpes et le pain sont très fréquents. Aux produits locaux s'ajoutent ceux provenant d'un commerce ancien avec les Antilles et le Brésil, tels que la mélasse, la cassonade, les raisins secs et le riz. Dans la région, les assaisonnement se résument aux herbes salées, aux oignons et à la sarriette. Parmi les plats communs aux différentes régions comme le pâté de viande et le boudin, le plus populaire reste le fricot, une soupe dont il existe une vingtaine de variétés dont au poulet, au poisson, au fruits de mer et au gibier. Un autre plat populaire est la soupe aux légumes et à l'orge, aussi appelée soupe du dimanche, soupe à toutes sortes de choses, soupe à la ferraille ou grosse soupe. Par contre, les mets faits de patates râpées, tels que le chior et la poutine râpée, sont inconnus de Pokesudie. C'est l'une des seules régions où l'on consommait autrefois le castor, la marmotte, l'ours et le goéland. Les éperlans de l'île sont, dit-on, les meilleurs.

Folklore

Une légende locale est celle de la Dame des Neiges.

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