Pont George-V - Définition

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Protection architecturale et urbanistique

Le pont et ses deux pavillons de la rive gauche ont été inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du Ministère de l'Éducation publique et des Beaux-Arts le 7 janvier 1926.

Le pont est situé dans le périmètre du val de Loire classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Domanialité de l’ouvrage

Le décret du 16 décembre 1811 classe pour la première fois toutes les routes de l’Empire en routes impériales et routes départementales. Ainsi la route reliant Paris à Toulouse et en Espagne, jusqu'à Puycerda passe par Orléans et traversant la Loire à Orléans est dénommée route impériale n°24. Elle devient route nationale 20 à partir de 1824 Le pont Royal, construit par l’État sur le domaine public routier national, est alors propriété de l’État.

En 1905, un nouveau franchissement de la Loire est mis en service, le pont Neuf, qui deviendra plus tard le pont Maréchal-Joffre, ainsi que la déviation de la route Paris-Toulouse qui contourne désormais le centre-ville. Parallèlement la traversée d’Orléans, tout en restant route nationale, est rebaptisée RN 20a. Le pont George-V reste toujours propriété de l’État, mais il supporte désormais la RN 20a.

La loi du 29 décembre 1971 prévoit le transfert aux départements du réseau secondaire de la voirie nationale. Le département du Loiret est concerné par 532 km. Par délibération du 28 novembre 1973, l’ancienne RN 20 traversant Orléans, codée RN20a et courant de la RN 20 au nord à la route de Cléry-Saint-André au sud (partie sud du pont George-V), est déclassée dans le domaine public départemental et prend le nom de route départementale 920. Le pont George-V, qui fait partie de cette section, devient dès lors une propriété départementale.

Auparavant la section de la RN 20 au sud du pont George-V, l’avenue Dauphine, avait déjà été déclassée dans la voirie départementale par arrêté ministériel du 26 janvier 1970.

Le pont George-V ne restera en fait que 25 ans de propriété départementale. En effet l’annonce de la construction du nouveau tramway d'Orléans dans les délibérations du syndicat intercommunal à vocations multiples d’Orléans du 17 novembre  1995 et du 12 décembre 1997 amène le conseil général à s’interroger sur le devenir de l’ouvrage, sur saisine de la commune d’Orléans.

L’emprise du tramway d’une largeur de 6 mètres occupant pour tout ou partie la plate-forme de la chaussée existante, il y a lieu en effet de définir le statut de la plate-forme ferroviaire et par extension, de la plate-forme complète ouverte à la circulation routière et ferroviaire, afin de clarifier le mode de gestion de cette infrastructure. Ainsi, par délibération du 27 mai 1998, la commune d’Orléans demande au conseil général de statuer sur un transfert domanial des sections devant recevoir le futur tramway. Du fait du caractère évolutif du projet, le transfert domanial paraissait le mode de gestion le plus adapté, permettant au nouveau gestionnaire d’avoir la maîtrise complète des espaces publics et d’y implanter ainsi tous les équipements et autres éléments d’infrastructure liés au tramway ou à son environnement. Le 25 juin 1998, le conseil général délibère en ce sens.

Après enquête publique, le pont devient dès lors communal.

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