Portes de Québec | |
---|---|
| |
Présentation | |
Période ou style | Divers |
Date de construction | 1690 à 1940 |
Destination initiale | Fortifications militaires |
Propriétaire | Gouvernement du Canada |
Destination actuelle | Historique et ornementale |
Géographie | |
Latitude Longitude | |
Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Capitale-Nationale |
Localité | Québec |
modifier |
Les portes de Québec sont des ouvrages intégrés au système de murs et de fortifications entourant une partie de la ville de Québec (Québec, Canada).
Les premières portes furent construites au XVIIè siècle, à l'époque du régime français. D'autres s'ajoutèrent à l'époque du régime britannique qui suivit à partir du XVIIIè siècle, les autorités britanniques étant soucieuses de pouvoir bloquer les accès à la ville de tous les côtés. Gardées par des soldats, les portes étaient fermées durant la nuit, isolant ainsi la haute-ville de Québec de la région avoisinante.
La plupart des portes furent démolies et reconstruites à plusieurs reprises. Puisqu'elles constituaient un sérieux obstacle à la circulation urbaine, plusieurs portes furent définitivement démolies après le départ, en 1871, de la garnison britannique. Trois portes existent néanmoins encore aujourd'hui, après avoir été reconstruites sur un modèle différent, qui ne constitue plus une entrave.
La porte Saint-Jean fut construite en 1693. Elle se situe sur la rue Saint-Jean et donne sur l'ouest, en direction de Sainte-Foy. En 1745, elle fut remplacée par une seconde, plus à l'ouest. Cette dernière fut démolie et une nouvelle fut reconstruite en 1863. En 1897, cette troisième porte fut démolie pour faciliter la circulation. La porte actuelle, la quatrième, fut construite en 1939-1940.
La porte Saint-Jean en 2007, vue de l'extérieur |
La porte du Palais, aussi appelée la porte Saint-Nicolas, fut construite en 1690. Elle fut remplacée en 1748, puis de nouveau en 1830-1831. Elle se situe dans la Côte du Palais. Du côté extérieur, elle donne au nord, vers ce qui était alors le faubourg Saint-Nicolas. Étroite, constituant un obstacle à la circulation et ayant perdu sa raison d'être, elle fut définitivement démolie en 1873.
La porte Hope, aussi appelée la porte de la Canoterie, fut construite en 1786. Elle était située au haut de la Côte de la Canoterie. Elle donnait sur le nord, le bas de la côte de la Canoterie débouchant à cette époque pratiquement sur la rivière Saint-Charles. Sur l'un de ses côtés, elle était flanquée d'un corps de garde surplombant la falaise. Vers l'intérieur de la ville, elle se situait dans l'axe de la rue Sainte-Famille, parfois appelée rue Hope par les anglophones. Elle fut nommée d'après Henry Hope, lieutenant-gouverneur du Québec. Elle fut définitivement démolie après 1871.