Pou - Définition

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Les acariens

L'acarien Dermanyssus gallinae, le « pou rouge » des amateurs de volières

Leur condition d'ectoparasites, leur alimentation hématophage et leur appartenance aux arthropodes ont suffi à certaines espèces d'acariens pour leur valoir l'appellation vernaculaire de « poux ». C'est le cas pour certaines tiques que l'on voit occasionnellement nommer « poux de chien » ou plus rarement encore « poux des bois ». C'est aussi le cas pour certains petits acariens parasites des volailles et des oiseaux de volière : le « pou rouge » (Dermanyssus gallinae) ou le « pou noir » (Ornithonyssus bursa). De la même manière, en Guyane, on appelle « poux d'agouti » diverses espèces d'acariens de la famille des Trombiculidae, proches des aoûtats.

Les phthiraptères

Les poux humains appartiennent au sous-ordre des anoploures au sein de l'ordre des phthiraptères. Pour les zoologistes, les quelque 500 espèces décrites d'anoploures sont donc aussi collectivement des « poux », dans un sens plus large. Au-delà, jusqu'à une date assez récente (1985), les autres sous-ordres des phthiraptères étaient considérés comme formant un ordre séparé, celui des mallophages — aujourd'hui obsolète — communément nommés « poux des oiseaux » parce que parasitant très majoritairement les oiseaux, et en dépit du fait que certaines espèces de mammifères étaient également concernées. D'autres appellations ont plus récemment été utilisées pour ces deux ensembles, simples traductions des appellations anglaises correspondantes : « poux suceurs » pour les anoploures et « poux broyeurs » ou « poux mâcheurs » pour les mallophages.

Les parasites des plantes

Parmi les parasites des plantes, ce sont surtout les cochenilles que l'on désigne sous le nom de « poux ». D'une manière générique, les professionnels les nomment régulièrement « poux des plantes », ou « poux des serres », ou encore « poux collants ». Certaines espèces ont toutefois reçu des noms plus spécifiques comme :

  • le « pou de San José » (Quadraspidiotus perniciosus),
  • le « pou rouge de l'oranger » (Chrysomphalus dictyospermi),
  • le « pou rouge de Floride » (Chrysomphalus adonidum),
  • le « pou de Floride » (Chrysomphalus ficus),
  • le « pou de Californie » (Aonidiella aurantii),
  • le « pou noir de l'oranger » (Parlatoria ziziphi),
  • le « pou blanc » (Icerya seychellarum),
  • le « pou à poche blanche » (Pulvinaria iceryi),
  • le « pou des Hespérides » (Coccus hesperidum),
  • etc.

Les diptères

Braula caeca, le « pou des abeilles », est en fait un diptère parasite.

Pour les mêmes raisons que ces acariens (absence ou réduction des ailes, mode de vie ectoparasite), quelques espèces de diptères sont également connues sous le nom de « poux ».

Le « pou du mouton » (Melophagus ovinus) appartient à une famille de diptères, les Hippoboscidae, sortes de mouches aptères ou ailées, parasites obligatoires des oiseaux et des mammifères. Les représentants de cette famille sont d'ailleurs collectivement désignés sous le nom de louse flies, c'est-à-dire « mouches-poux », dans la littérature anglo-saxonne. L'analogie avec les poux véritables est d'autant plus nette chez le pou du mouton qu'il est aptère ; les milieux vétérinaires le nomment plus volontiers « faux pou du mouton ».

Comme les poux du mouton, les « poux des abeilles » (Braula caeca) sont des ectoparasites dépourvus d'ailes, mais contrairement à eux ils ne se nourrissent pas de sang : accrochés aux pièces buccales des abeilles, ces insectes minuscules détournent à leur profit une partie de la nourriture collectée par les ouvrières.

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