Une autre pseudo-démonstration courante est de restreindre l'ensemble des solutions possibles d'une équation puis d'affirmer qu'un des éléments de l'ensemble est racine. Cela revient à faire l'erreur de logique suivante : 
 
Elle se déroule ainsi :
Étape 1 :
Considérons l'équation :
Ses solutions sont également celles (à l'exception de zéro) de :
 
Or d'après l'équation initiale :
 
Donc :
Étape 2 : La seule racine réelle possible est 1.
Étape 3 : En remplaçant x par 1 dans l'équation initiale, on obtient l'égalité 3 = 0.
Lorsque l'on effectue un changement de variable lors d'une intégration sur un segment, il faut que le changement de variable soit un C1-difféomorphisme. Si le changement de variable est effectué trop hâtivement, il n'est pas rare de trouver un résultat absurde en fin d'intégration.
Démarche :
Étape 1 :
Considérons l'intégrale :
 
Par intégration en tant que monôme du second degré :
![\int_{-1}^1 t^2 {\rm d}t=\left[\frac{t^3}{3}\right]_{-1}^{1}=\frac{2}{3}](https://static.techno-science.net/illustration/Definitions/autres/5/5550a80b7f059e0d0e21a231a0427120_b7d08092edec3c99e95d47ca0a890487.png) 
Étape 2 :
Effectuons le changement de variable de classe 
 
 
 
Ainsi :
 
D'où :
 
Étape 3 :
Des deux calculs de l'intégrale on en déduit :
 
En écrivant une somme de manière floue, c’est-à-dire non pas de manière formelle :
 
mais avec des points de suspensions :
 
la variable muette de sommation (notée ici k) est véritablement passée sous silence et le manque de formalisme des points de suspensions sert à masquer l'erreur.
Méthodologie :
La dérivation va s'effectuer différemment suivant le membre de l'égalité, à gauche il sera question d'une dérivation correcte, et à droite une dérivation sans tenir compte que la variable x est aussi le cardinal de l'ensemble des termes.
Étape 1 : Soit x un entier. Par définition de la fonction carrée :
 
Étape 2 : En dérivant par rapport à x :
 
Étape 3 : d'où en simplifiant par x :
Cette variante joue sur le nombre de termes de la somme des termes d'une suite arithmétique (ici la suite des n premiers entiers).
Étape 1 :
La somme des termes des n premiers entiers s'écrit :
 
Cela est vrai également au rang n − 1 :
 
D'où en ajoutant 1 dans chacun des membres :
 
Étape 2 :
Cette égalité peut aussi s'écrire :
 
D'après l'égalité au rang n, on a donc :
![\forall (n - 1) \in \mathbb{N},  \left[ \frac{n(n+1)}{2} = \frac{n(n-1) + 2}{2} \Leftrightarrow n(n+1) = n(n-1) + 2 \right]](https://static.techno-science.net/illustration/Definitions/autres/f/f5176c9c07faee57c7b04c5d09a2a67e_1f93512249fe94b8eb881ddbe3c95a84.png) 
D'où :
![\forall (n - 1) \in \mathbb{N}, \left[ n^2 + n = n^2 - n + 2 \Leftrightarrow 2n = 2 \right]](https://static.techno-science.net/illustration/Definitions/autres/6/6a7da32ae9632342b85cf2e2e61ae932_4797b26b23535b4da5f930a6b62a49e6.png) 
Étape 3 :
Finalement :
 
L'erreur vient du fait que l'on compare les sommes 
 
