Au moment de leur apparition en 1943 au Laboratoire de recherche de la marine américaine (NRL ou Naval Research Laboratory), les radars monopulse étaient très innovants et, du coup, étaient à la fois très onéreux et très difficiles à entretenir. On les réservait donc aux usages nécessitant une grande précision justifiant le coût. Parmi les premières applications on compte le missile Nike Ajax qui réclame une extrême précision, ou les radars de surveillance de lancement de différents missiles. Dans les années 1970 on vit apparaître une des installations les plus importantes, l'AN/SPY–1 de l'US Navy utilisé par le système de combat Aegis. Avec le temps, le coût des systèmes de poursuite monopulse a baissé et cette technologie est utilisée aujourd'hui dans tous les radars modernes, y compris dans les applications « jetables » telles que les radars embarqués dans les missiles.