Traditionnellement présentée, sans preuve pharmacologique, comme susceptible d'améliorer la circulation veineuse. Dans la Haute Provence, c'est une plante considérée comme antitraumatique (pour les contusions) et résolutive (cataplasme) de la médecine populaire.
Le séneçon commun fut une plante médicinale mais en raison de sa toxicité hépatique, il a été transféré par l'arrêté du 25 août 1997 de la liste A à la liste B (plantes dont le rapport bénéfices/risques est négatif).
Toutes les parties de la plante renferme des alcaloïdes pyrrolizidiniques : sénéciphylline, sénécionine (Z-isomère), rétrorsine (E-isomère), spartioidine, usaramine, integerrimine. Ces diesters pyrrolizidiniques sont hépatotoxiques.
Le séneçon commun était connu dans l'Antiquité gréco-latine sous le nom d'erigeron.
Le botaniste grec des IV et III e siècles av JC, Théophraste remarque que l'erigeron fleurit presque toute l'année et que c'est une plante potagère peu estimée.
Le médecin grec du Ier siècle, Dioscoride, lui consacre une notice dans laquelle il signale ses propriétés anti-inflammatoires :
Sur le plan étymologique, erigeron s'analyse en grec en êri "précoce" et geron "vieillard". Séneçon ou senecio "sénéscence"" ou "vieillard" comme pour "erigeron" c'est l'allusion aux aigrettes blanches des fruits. Vulgaris signifie "commun".
Le naturaliste romain du Ier siècle, Pline, relate certaines pratiques magiques de son époque. La plante était supposée "capable de se charger des maux qu'elle était censée guérir et de les déposer dans la terre si on l'y replantait. Cette croyance explique sans doute le singulier mode d'emploi de l'érigéron (Senecio vulgaris L.) pour dissiper les douleurs dentaires. Selon Pline" :