Stade de Gerland | |
![]() UEFA | |
Généralités | |
Adresse | 353, avenue Jean Jaurès 69 007 Lyon |
Coordonnées | |
Ouverture/construction | |
Ouverture | 1920 |
Rénovation |
|
Architecte | Tony Garnier |
Utilisation | |
Clubs résidents | Olympique lyonnais |
Propriétaire | Ville de Lyon |
Équipement | |
Capacité | 41 842 places |
Tribunes |
Les sièges sont en majorité de couleur blanche, ainsi que rouge et bleu en tribune Jean Bouin. |
Affluence record | 48 552 spectateurs (9 septembre 1980, OL - ASSE ) |
modifier |
Le stade de Gerland est la principale enceinte sportive de la ville de Lyon. Situé dans le 7e arrondissement, dans le quartier de Gerland, il est actuellement utilisé par l'Olympique lyonnais. C'est le quatrième plus grand stade français.
Ce site est desservi par la station de métro : Stade de Gerland. |
Œuvre de l'architecte lyonnais Tony Garnier, le stade de Gerland est mis en chantier en 1913. La Grande Guerre provoque la suspension les travaux qui reprennent en 1919, avec l'aide de prisonniers de guerre allemands. L'enceinte est finalement opérationnelle en 1920. L'enceinte doit initialement accueillir un match de huitième de finale de la Coupe du monde de football 1938 mais n'est pas utilisée lors de l'évènement en raison du forfait de l'équipe d'Autriche.
L'Olympique lyonnais en est le club résident depuis 1950. Le Lyon olympique universitaire évoluait avant cette date au Stade des Iris. Ne disposant pas de tribunes couvertes à son inauguration, le stade connaît des vagues d'aménagements successifs. La piste cycliste qui ceinture le terrain de football est ainsi sacrifiée dès la fin des années 1960 afin d'augmenter la capacité d'accueil dépassant alors la barre des 50 000 places, soit 51 860 places en 1984 pour accueillir des matchs du Championnat d'Europe de football. Les sept couloirs d'athlétisme mis en place au début des années 1970 sont également détruits et remplacé par des fosses.
Afin de recevoir la Coupe du monde de football en 1998, le stade subit de nombreux changements. Tout d'abord, les deux virages sont démolis, à l'exception du mur d'enceinte composé d'arcades, et reconstruits. Désormais couverts, ils sont beaucoup plus proches du terrain que les anciens, mais ont également perdu en capacité. D'autre part, les tribunes latérales voient leurs sièges entièrement changés : les anciens bancs en bois sont remplacés par des places individuelles. La capacité du stade est ainsi réduite à 43 051 places. Pendant l'été 2005, à l'instar de la tribune Jean Jaurès, la tribune Jean Bouin est dotée de loges afin d'attirer de nouveaux partenaires à l'Olympique lyonnais. Le stade perd quelques places suite à cette modification. En janvier 2007, et pour la première fois depuis la construction du stade, la pelouse est entièrement changée par une nouvelle en provenance du Portugal.