Tégénaire géante | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Arthropoda | ||||||||
Sous-embr. | Chelicerata | ||||||||
Classe | Arachnida | ||||||||
Ordre | Araneae | ||||||||
Sous-ordre | Araneomorphae | ||||||||
Famille | Agelenidae | ||||||||
Genre | Tegenaria | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Tegenaria duellica Simon, 1875 | |||||||||
Synonymes | |||||||||
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Répartition géographique | |||||||||
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Tegenaria duellica (autrefois Tegenaria gigantea) est l'une des plus grandes espèces d'araignées tégénaires.
Les femelles atteignent 18 mm en longueur (mesure de la longueur du corps), les mâles étant plus petits, comme souvent chez les araignées, de 12 mm à 15 mm ; pattes comprises, elle peut atteindre 8 à 10 cm. L'espèce est de couleur brune, voire rougeâtre. Ses pattes et son abdomen sont pileux. Sa taille importante la fait parfois passer à tort pour une mygale. Son aspect global et ses chélicères qui se croisent prouvent toutefois une plus grande parenté avec les espèces communes en Europe.
La fin de l'été et l'automne sont les périodes où les tégénaires mâles sortent de leur toile pour errer (souvent dans les maisons), à la recherche d'une femelle à féconder. La reproduction est identique chez toutes les tégénaires, mais impossible pour deux tégénaires d'espèces différentes : en effet, les forme du bulbe copulateur du mâle et de l'épigyne de la femelles diffèrent selon les espèces.
On la rencontre dans le nord-ouest européen ainsi qu'au nord-ouest des États-Unis.
En dépit de sa taille impressionnante, cette espèce de tégénaire est quasiment inoffensive pour l'Homme. Même en la provoquant, elle cherchera à fuir plutôt qu'à attaquer, le seul risque de morsure étant le cas où l'araignée n'a aucune solution de fuite (par exemple, coincée dans un vêtement) et même en cas d'injection de venin (ce qui n'est pas systématique) celui-ci n'est pas dangereux pour l'être humain. La morsure en elle-même donne l'impression d'avoir été piqué par une épingle. Ce n'est pas la cas de sa congénère, la tégénaire des champs (Tegenaria agrestis), qui est moins docile et dont la morsure peut être dangereuse. Elle est toutefois plus petite et sa tête n'arbore pas son dessin noir ; elle ne se rencontre généralement pas dans les habitations de France, du fait de la présence de ses grandes cousines.
Connaissant peu de prédateurs naturels du fait de sa discrétion (à part les guêpes, exceptionnellement), la tégénaire géante est un redoutable prédateur pour les insectes des maisons. Elle permet ainsi, au sain des habitations humaine, une régulation à l'image de celle présente dans la nature.