Toutes les voies ont été intégralement déposées. La plate-forme de la ligne de la Raillère a été reprise en grande partie pour doubler la route de Pont d'Espagne.
En 2005, la plate-forme de la ligne Pierrefitte – Cauterets a été transformée en voie verte par la communauté de communes de la vallée de Saint-Savin. Elle se trouve dans le prolongement de la voie verte Lourdes – Pierrefitte, qui reprend elle aussi l'ancienne ligne de chemin de fer.
La plate-forme a été recouverte d'enrobé, de façon à la rendre praticable aussi bien par les piétons que les cyclistes. Le tunnel du Cap d'Estang est éclairé. La travée métallique du viaduc de Meyabat a été remplacée.
Chaque train était pris en charge par deux agents : le conducteur, responsable de la sécurité, et le wattman, responsable de la traction électrique. En septembre 1929, le personnel du PCL s'élevait à 102 personnes, dont 32 roulants. La compagnie employait alors 9 femmes : huit étaient affectées dans les gares, la neuvième était dactylo à la direction.
L'objectif principal du PCL était le transport de voyageurs. À son apogée en 1923, il proposait 7 à 8 allers et retours vers Cauterets et Luz. Enthousiastes, les promoteurs du chemin de fer imaginaient alors une prolongation de la ligne de Luz jusqu'au cirque de Gavarnie...
Cependant, le PCL transporta également du fret. Notamment, il assura le transport de nitrates de calcium extrait à la carrière de Calypso, à destination d'une usine située sur la ligne de Luz, à deux reprises :
Sur la ligne de Luz, il transporta également de la blende et de la galène de la mine de Chèze à la gare de Pierrefitte.
Les services étaient très fréquents sur la ligne de la Raillère : il y avait un départ tous les quarts d'heure, entre 6 heures et 18 heures, avec une heure de pause de 12 à 13 heures.