Les moyens de transport au Sénégal restent souvent traditionnels (charrette, pirogue), même si de nombreux projets d'équipement sont en cours (autoroute, nouvel aéroport).
Les réseaux sont plus denses à l'Ouest du pays et la circulation des marchandises et des personnes est particulièrement difficile vers Dakar et la presqu'île du Cap-Vert.
Les infrastructures sont plus rares dans le Sénégal oriental et le désenclavement de ces régions constitue un véritable défi.
Une autoroute à péage est en construction entre Dakar et Diamniadio.
En 2003, le réseau routier sénégalais comportait 13 576 km, dont 3 972 km de routes goudronnées et 9 604 km de pistes.
Abondamment décorés et couverts d'inscriptions religieuses (Alhamdoulilah !), ils font partie intégrante du paysage sénégalais.
Lorsqu'ils sont de couleur jaune-orange-bleue, ce sont souvent des camionnettes Renault (Goélette Saviem) des années 1980, aménagées pour une vingtaine de passagers. Leur conduite parfois aléatoire, en raison de la densité du trafic et de leur mauvais état, leur a valu le surnom de « S'en fout la mort », parfois peint sur la carrosserie. On les appelle aussi « mille-kilos » ou « 22-places ». Ils sont utilisés pour des trajets urbains ou interurbains.
Mais il en existe d'autres, parfois des Mercedes de couleur blanche, généralement plus confortables.
Les cars mourides, les plus récents, assurent des lignes régulières, plutôt sur de longues distances.
À Dakar il existe aussi un réseau de bus municipaux (DAKAR DEM DIKK). Vers 2007 sont venus sur le réseau routier inter urbain des mini bus (marque TATA:fabricant indien) de couleur blanche avec des rayures bleues qui sont assemblés dans le pays et qui relient la banlieue du centre ville ;en guise de remplacement des mercedes precitées mais ce remplacement est en cours et est loin d'etre totalement reussi meme si ces dits minibus contribuent nettement à diminuer le probléme de transport(caractérisé par un sectionnement) dans la capitale sénégalaise.
Voulue par Faidherbe, la ligne de chemin de fer Dakar reliant à Saint-Louis — la première de l'Afrique de l'Ouest — fut inaugurée le 6 juillet 1885.
La gare de Dakar et celle de Saint-Louis datent de la même période.
Dans l'intervalle, le transport de voyageurs entre Dakar et Saint-Louis a été abandonné. Outre l'axe principal reliant la capitale au Mali, il subsiste le dénommé Petit train de banlieue.
En 2005, le réseau ferroviaire comptait 906 km. Il est très concurrencé par la route, tant pour le transport des marchandises que pour celui des voyageurs.
En 2005, le Sénégal disposait d'environ 1 000 km de voies navigables.
Il s'agit principalement du fleuve Sénégal, du Saloum et du fleuve Casamance.
L'écluse de navigation du barrage de Diama – mis en service en 1988 à la frontière mauritanienne – doit permettre le passage des bateaux, mais n'est guère utilisée.