Dès l’apparition de dirigeable, il fallut mettre au minimum une hélice pour comme son nom l’indique diriger le ballon. Certains mirent plusieurs hélices.
" Il comporte quatre grandes hélices principales. ( Deux de 7,6 m et deux de 6,4m) à axe vertical d'un système particulier à récupération, et pour la manœuvrabilité cinq évolueurs : hélices à axe vertical et à pas variables permettant d'incliner et de redresser l'appareil. Ces évolueurs sont commandés par "un manche à balai" analogue à celui des avions. En outre, une hélice à pas variable à axe horizontal permet l'orientation de l'hélicoptère. Deux hélices à axes horizontaux assurent son mouvement de translation ". Un volant gyroscopique de 1,8 mètres de diamètre est entraîné par le moteur pour donner à son appareil la stabilité qui hantait son concepteur. multi-hélices (12 hélices). La lecture d’un article intitulé « Les hélicoptères » dans L'Aérophile de janvier 1923, permet de compléter ces informations pour comprendre le pilotage de l’appareil n°2. Les quatre grandes hélices principales sont montées sur des axes dont une partie conique sert de "cônes-moyeux" équipés de roulements permettant d’absorber les efforts qu’elles subissent par des déplacements horizontaux. "Cette précaution est indispensable pour un appareil destiné à la translation" La rotation du moteur et du gyroscope (jante rayonnée et entoilée de 1,8 m de diamètre) produit un couple auquel sera opposé une ventilation produite par une hélice à axe horizontal. Nous pouvons imaginer une croix de deux poutres, l’une servant d’axe longitudinal à l’appareil. Cette poutre axe dite de traction équipée à l’avant d’une des grandes hélices principales de 6,4m de diamètre reçoit un groupe de panneaux horizontaux "en conjugaison avec les panneaux de direction de l’hélice tractive, ceci pour permettre les virages sur place" Cette hélice tractive est à pas variable et son action est pilotée par une pédale située dans le poste de pilotage où nous trouvons également une autre pédale pour commander l’orientation des deux panneaux qui servent de gouvernail, et situés en arrière de l’hélice tractive, qui par sa chasse donnera la direction. La disposition pour le pilote d’agir du poste de pilotage sur un levier qui oriente les axes de rotations (brevet GB 201,896) des cinq évolueurs qui d’après l’auteur dans L'Aérophile,justifie leurs présences seraient dû à la limitation de stabilité de forme du gyroscope. Comment peut-on prétendre appeler un tel appareil, un hélicoptère? L’homme de l’art ne le peut pas s’il consulte la définition du mot hélicoptère par Gustave Ponton d’Amécourt 1861, Larousse 1922 – 1944) Il ne le peut encore moins s’il lit l’article de J.P.James de Sciences et Voyages de 1922. C’est impossible si l’on travaille dans les milieux aéronautiques qui ont commandés au laboratoire Eiffel une étude d’essai sur 3 ans des voilures tournantes.(Voir Raul Pateras Pescara de Castelluccio Certainement un "Laboratoire aérien" dira E. Oehmichen. Un laboratoire volant écrira en 1930 le centralien Edmond Blanc. Aujourd'hui en 2010 des quadrirotors sont proposés comme maquettes téléguidées.