Jean Bergeret est un médecin et un botaniste français, né en 1751 à Pontacq et mort en 1813 à Pau.
Après son mariage en 1771, il fait des études de philosophie et est diplômé en 1773. Après sa séparation d’avec sa femme en 1780, il s’installe à Morlaàs et commence des études de médecine et obtient son doctorat en 1788.
Favorable à la Révolution, il reste maire de Morlaàs durant toute cette période troublée. Il obtient son divorce en 1795 et se remarie immédiatement. Sa deuxième femme, Magdeleine Laterrade meurt en 1804 en lui laissant l’éducation de ses trois enfants.
Outre l’exercice de la médecine, il enseigne l’histoire naturelle à l’École centrale de Pau de 1796 à 1802. Il fait en l’An X (1803) son seul ouvrage : la Flore des Basses-Pyrénées (deux volumes, Pau). Il y suit la classification linnéenne. Bergeret meurt une épidémie de fièvre affectant la région. Son fils, Eugène Bergeret (1799-1868), après des études de médecine à Paris, le remplace comme médecin et comme maire.
On confond[1] souvent Jean Bergeret avec un homonyme, également botaniste, Jean-Pierre Bergeret (1752-1813) auteur de la Phytonomatotechnie universelle.
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