Abbaye de la Joie-lès-Nemours - Définition

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Introduction

Abbaye de la Joie-lès-Nemours

Nom local Abbaye de La Joye
Latitude
Longitude
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Ville Saint-Pierre-lès-Nemours
Culte catholique romain
Type Abbaye
Rattaché à Diocèse de Sens
Début de la construction 1231
Fin des travaux 1235
Style(s) dominant(s) roman
Localisation

L’abbaye de La Joie-lès-Nemours dite aussi au début : abbaye Sainte-Marie-lès-Nemours ou Notre-Dame de la Joie ou Notre-Dame de la Saussaie , était une abbaye royale qui dépendait de l’ordre de Cîteaux, et les religieuses portèrent le nom de Bernardines en souvenir de saint Bernard ; située au sud-ouest de Nemours sur la rive gauche du Loing, sur la commune de Saint-Pierre-lès-Nemours.

Historique

Fondée en 1221 par le seigneur des lieux: Philippe II de Nemours, sous le vocable de Saint-Marie-lès-Nemours , cette communauté de moniales ne fut jamais très importante. Albert de Nemours en 1231 leur fait don de : « 30 sols parisis à prendre au moulin sur la prévôté de façon à pouvoir acheter des souliers ». Ce n'était pas la richesse!

La légende dit que le changement de nom vient du fait que la reine Blanche allant au devant de Saint-Louis qui revenait d'une expédition contre les Anglais l'embrassa tendrement toute à la Joie de le retrouver ceci se déroulant aux abords du couvent qui en cette occasion reçut le nom de «  Gaudium  » ou Joye qu'il garda. En 1236, Saint Thibauld de Marly, est chargé de l'inspection de ce monastère, avant de prendre l'année suivante la direction de Notre-Dame du Trésor dans le Vexin.

Philippe le Bel, octroya à l'abbaye en 1309 le droit de minage, des grains vendus à Nemours. Ce qui sera la cause de procès tout au long de l'existence de l'abbaye, entre elle et la ville. L'abbaye voulant taxer les grains vendus par les habitants voit le bailli de Melun le 10 août 1431, rendre une sentance en faveur des religieuses. Le parlement de Paris, dans un arrêt du 6 juin 1722, donne à nouveau raison aux religieuses contre les sieurs Bourry et Augis, mais en 1725 un arrêt dit que cette taxe ne sera perçue que sur les grains vendus par les étrangers.

Dans les années 1330, le roi Philippe VI de France, qui avait donné la seigneurie et le château de Mez-le-Maréchal à son épouse Jeanne de Bourgogne, offrait à l'abbaye la dîme du pain et du vin lors de leur séjour au château. Cela se reproduisit plusieurs fois et fut confirmé par lettres de ce roi et ses successeurs.

En 1751, Jean-Joseph Languet de Gergy, archevêque de Sens (1730-1753) unit l'Abbaye de Mont-Notre-Dame-lès-Provins à: La Joye-Notre-Dame et son successeur le 9 février 1765 ; le Cardinal, Archevêque de Sens: Paul d'Albert de Luynes, (1753-1788) rendit par un décret la fusion de l'abbaye de La Joie, de Notre-Dame de Provins et de l'Abbaye de Villiers-aux-Nonnains sous le vocable de Villiers-La-Joye. Les religieuses furent remplacés par des ermites de la forêt de Sénart qui firent l'acquisition des bâtiments en avril 1766, restèrent en place jusqu'en 1772. Le duc de Nemours ; Duc d'Orléans racheta les bâtiments, avec l'église et son mobilier pour 20 000 livres. Ceux ci furent revendus, le cloître démoli, ainsi qu'une partie de la chapelle et le cimetière. Quelques bâtiments subsistent. Ce jardin est inscrit à l'inventaire du patrimoine culturel.

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