L'amandier est très sensible au froid et a besoin de lumière, de soleil et d'air sec. Cet arbre met en valeur des terrains pauvres car il peut pousser sur des sols caillouteux, secs, sans matière organique. Il a très peu d'exigences sauf un sol profond et perméable. Il s'accommode même des sols légèrement salés et se plaît sur les sols calcaires.
La récolte d'amandes fraîches (en vert) se fait manuellement en mai et juin. La récolte en coque a lieu en septembre, octobre, lorsque l'écale (la partie verte qui entoure la coque) est bien ouverte et sèche.
L'arôme de l'amandier, ou de l'amande, est défini comme caractère aromatique basique. On parle alors :
L'amandier a été mentionné par les écrivains de l'Antiquité et on le trouve cité dans la Bible comme croissant en pays de Canaan :
L'arbre est originaire des plateaux et des montagnes de l'Asie occidentale. Il est cultivé depuis 5 000 ou 6 000 ans en Iran. Il a été introduit en Égypte par les Hébreux et ramené en Europe par les Grecs. Les Romains rapportèrent l'amande, qu'ils appelaient « noix grecque » en Italie. L'amandier fut introduit dans le Midi de la France au Ve siècle av. J.-C., mais il ne prit son essor qu'au haut Moyen Âge.
Les Arabes la diffusèrent sur tout le pourtour méditerranéen, au fur et à mesure de leurs conquêtes.
En France, une charte de 716, délivrée par le roi des Francs Chilpéric II, mentionne les amandes avec d'autres épices. En 812, Charlemagne ordonne d'introduire les amandiers dans les fermes impériales. Au Moyen Âge, la consommation des amandes dans la cuisine est très importante et au XIVe siècle, et elles constituent une part importante du commerce de Venise.
Au milieu du XIXe siècle, l'amandier est implanté aux États-Unis, qui est devenu aujourd'hui le premier producteur mondial d'amandes, avec en particulier la Californie.