Angiostrongylus vasorum | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Nematoda | ||||||||
Classe | Secernentea | ||||||||
Ordre | Strongylida | ||||||||
Super-famille | Metastrongyloidea | ||||||||
Famille | Angiostrongylidae | ||||||||
Genre | Angiostrongylus | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Angiostrongylus vasorum (Baillet, 1866) Kamensky, 1905 | |||||||||
Synonymes | |||||||||
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Angiostrongylus cantonensis est un nématode responsable de l'angiostrongylose canine. On connait très peu de choses sur la biologie de cette espèce.
C'est un petit ver de couleur rosâtre. Sa longueur varie de 14 à 20,5 mm et sa largeur est de 0,170 à 0,306 mm.
Sa région d'origine (enzootique) est l'Europe occidentale (Royaume-Uni, irlande, France, Espagne).
D'autres zones sont connues comme:
Des larves du premier stade ont été découvertes en Australie, Argentine et Grèce.
La zone où se trouve cette espèce est en pleine expansion
On l'a également signalé en Amérique du Sud: Brésil et Colombie, mais l'analyse moléculaire a révélé que l'espèce en provenance du Brésil a un génotype différent. Il est donc possible que ce soit une espèce différente au Brésil et dans d'autres d'Amérique du Sud.
Ses hôtes naturels intermédiaires sont les limaces, les escargots terrestres et d'eau douce. Il montre peu de spécificité chez son hôte intermédiaire.
Son hôte naturel est la grande limace.
Ses hôtes définitifs naturels sont les chiens domestiques et divers autres carnivores dont notamment:
Les hôtes naturels paraténiques peuvent être des grenouilles, des lézards, des souris et des rats.
Les hôtes intermédiaires expérimentaux comprennent:
Les hôtes définitifs expérimentaux comprennent:
Il n'y a pas de traitement approuvé. On peut utiliser des anti-helminthiques comme le Lévamisole, le Fenbendazole et l'ivermectine. Ce traitement doit être associé à un traitement corticoïde pour éviter les chocs anaphylactiques et antiagrégant plaquettaire.
L'adulte hémtophage vit dans le ventricule droit du cœur et l'artère pulmonaire. On retrouve les larves dans les alvéoles et les bronches d'où elles peuvent remonter jusque dans le tractus digestif et être éliminées avec les matières fécales. L'infection peut provoquer des complications cardiaques, pulmonaires, circulatoires, rénales et être fatale.