En France, il existe plusieurs type d’associations ayant vocation à regrouper des étudiants: syndicats, associations politiques ou religieuses, association de filière (se voulant apolitique). Elles peuvent être regroupées sous le terme standard d’association étudiante. Bien qu’ayant de grosses différences, ces associations se retrouvent parfois sur le même plan, notamment lors d’élections nationales.
Une corporation étudiante est une association ayant vocation à regrouper les étudiants d’une même école ou d’une même filière pour les universités, dans une démarche de service (polycopiés, petit matériel...) et d’animation (fêtes, promotion de la filière...). Elles défendent les intérêts propres de la filière.
Les corporations étudiantes prennent aussi le nom d’ Amicale, Bureau Des Étudiants (BDE) ou plus simplement Corpo, certaines d'entre elles sont très anciennes.
Ces associations se regroupent parfois à l’échelle de la ville ou nationalement au niveau de la filière (les « monodisciplinaires » ) (voir paragraphe suivant).
Ces associations jouent un rôle particulièrement important dans les grandes écoles.
En 1989, la Loi Jospin a fixé des critères de représentativité nationale pour les organisations étudiantes. La plupart des corporations étudiantes voulant jouer un rôle de représentation se sont alors regroupées dans deux principales fédérations nationales :
Ces fédérations s’organisent par le regroupement des fédérations de filières et/ou par fédération de ville.
À la différence des syndicats étudiants, les corporations se réclament de l’« apolitisme » et se fondent sur la « tradition étudiante » manifestée parfois par le port de la faluche. Les plus anciennes sont issues de la Grande UNEF des années 1930.
Les mouvements étudiants d'extrême droite sont traditionnellement faibles et sporadiques, dans l'enseignement supérieur, sauf à l'Université de Paris II où le Groupe union défense a longtemps maintenu une forte présence depuis sa création en 1968.
Le Front national avait créé le Renouveau étudiant (RE) en 1990 qui avait obtenu quelques élus CROUS en 1991 et 1994. Conséquence du départ de la plupart de ses militants derrière Bruno Mégret fin 1998 et de la faillite politique de celui-ci, le RE s'est dissout en 2000.
Dans les années 1990, ils avaient tenté d'imposer le label UNED, Union nationale des étudiants de droite, obtenant 10% des voix à l'Université de Paris II-Assas.
En 2004, le nouveau Rassemblement des étudiants de droite (RED), mouvement se revendiquant de la "droite nationale", était présent sur Paris, Versailles, Lille et Nantes. L'organisation ne fut bien implantée qu'à Assas où elle a compté un élu. En 2007, elle ne comptait plus d'élus à Assas. Elle peut être considérée comme disparue actuellement.