Collégiale royale San Isidoro de León | |
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Nom local | Real Colegiata Basílica de San Isidoro de León |
Latitude Longitude | |
Pays | Espagne |
Région | Castille-et-León |
Département | Province de León |
Ville | León |
Culte | Catholique romain |
Type | Collégiale royale Basilique mineure |
Rattaché à | Ordre de Saint-Augustin Diocèse de León |
Début de la construction | XIe siècle |
Fin des travaux | XIVe siècle |
Style(s) dominant(s) | Roman Gothique |
Protection | Monument historique |
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La collégiale royale de Saint Isidore.
La real colegiata de San Isidoro.
Place san Isodoro - León
Encastrée dans l’enceinte romane que domine son beau clocher, cette basilique a été dédiée en 1063 à saint Isidore, l’archevêque de Séville, théologien, le plus célèbre de la période précédant l'invasion arabe, fut également l'auteur d'une encyclopédie. Ses cendres venaient d’être rapatriées avec l’accord du prince musulman de Séville, Abou Amr Abbad al-Motadid, pour que le plus illustre docteur de l’Église wisigothique reposât en terre chrétienne. La sépulture du saint attire toujours des visiteurs admiratifs.
Une statue équestre de saint Isidore est visible, parmi d'autres magnifiques sculptures, en haut de la façade.
La légende dit que proche de León, les évêques léonais et asturien qui ramenaient les restes de saint Isidore, se sont égaré dans des terres marécageuses, sans que les chevaux puissent avancer.
En couvrant les yeux aux chevaux, ceux-ci sortent sans difficultés de ces marécages, et se dirigent vers l’église, récemment reconstruite, des saints Jean Baptiste et Pelayo, qui depuis lors sera appelé de san Isidoro.
L’église San Isidoro a été élevée sur les ruines d'un temple romain de Mercure, et près d'une église préromane, dédié à saint Jean Baptiste.
De l’église consacrée au XIe siècle ne subsiste que le Panthéon royal.
Au Xe siècle, les rois de León ont fondé le monastère et l'église de San Pelayo, où une communauté de religieuses bénédictines s’installa.
Après le passage de Mohammed ibn-Abi Amir dit el-Mansour, al-Manzor en espagnol (938-1002), le victorieux en arabe, et la destruction de la première église, León est repeuplé par des mozarabes, et réorganisée par le roi Alphonse V le Noble (999-1028) au XIe siècle. Un nouveau monastère est fondé.
Après le mariage de l’infante Sancha avec le Comte de Castille Ferdinand Ier le Grand (1017-1037-1065), ils héritent du royaume de León et Castille et établissent leur cour à León, autour de San Pelayo. L’église s’agrandit et s’enrichit. Par le chemin de saint Jacques, el Camino frances, arrivent les meilleurs sculpteurs, tailleurs de pierres et artistes de toute l'Europe, qui travaillent la construction du monastère.
La reine Sancha décide d'établir dans le nouveau monastère un panthéon pour les rois. Depuis lors sous les voûtes polychromés sont enterrés onze rois et plusieurs reines, ainsi que des comtes et des nourrissons.
En 1063 les restes de Saint Isidore de Séville sont transférés grâce au privilège des rois Ferdinand et Sancha. Pour le maintien du monastère, la garde des restes et de l'œuvre de Saint Isidore une communauté de chanoines s'établit.
L’abside et le transept furent ajoutés à l’époque gothique, et qu’à la Renaissance furent ajoutés la balustrade et le fronton de la façade sud.
Les portails romans montrent des sculptures contemporaines à celles de Frómista et celles de la première époque de Compostelle, représentant le sacrifice d’Abraham et la Décente de croix.
Saint Isidore est toujours une collégiale, où l'office des chanoines est célébré à vingt et une heure.