En France, la bouillie bordelaise est tolérée en agriculture biologique dans certaines limites.
En Europe, pour les cultures pérennes, comme la vigne, les États membres peuvent porter par dérogation la dose maximale jusqu'à 38 kilogrammes de cuivre par hectare répartis sur 5 ans (jusqu'au 31 décembre 2006). Elle doit décroître depuis cette date.
Comme pour tous les pesticides, le réemploi de l'emballage est interdit. L’applicateur doit le rincer à plusieurs reprises en conservant les eaux de rinçage pour les mélanger à la bouillie, puis rendre l’emballage inutilisable en le trouant avant de l'éliminer selon la législation en vigueur. (Certaines coopératives le prennent en charge.)
Un Certificat d'applicateur peut être exigé de certains personnels (une personne sur 10) de toute entreprise de plus de 10 personnes utilisant des pesticides.
En cas d'inhalation, conduire le patient à l'air frais et contacter un médecin. En cas de contact avec la peau : Laver abondamment à l'eau et au savon et contacter un médecin en cas d'irritation persistante.
Si le produit est accidentellement répandu en quantités importantes, informer immédiatement les autorités. Dans tous les cas, chercher à l'absorber (par épandage de sable sec, de terre...)
Empêcher le ruissellement de contaminer les eaux de surface, la nappe phréatique ou les réseaux d'eaux usées. Les emballages et matériaux de contention doivent être détruits par un professionnel agréé.
Ils doivent figurer sur l'étiquetage :
l'humidité
Le produit ne doit pas être exposé à plus de 140 °C (au delà il se décompose). Le produit n'est pas inflammable, mais il peut notamment produire du CuO H20.
Dans les moûts la présence d'excès de cuivre est toxique pour les levures de la fermentation alcoolique. Sur le Sauvignon blanc, le cuivre est néfaste pour les arômes variétaux dont le précurseur est une molécule soufrée. Un effet du même type est suspecté sur le vin rosé avec l'identification récente d'un précurseur aromatique (3-mercapto-hexanol ou 3 MH) qui est aussi un composé soufré.
En France, des études récentes (2004 à 2006), encadrées par les professionnels de l'oléiculture ont montré que diviser les doses par deux n'affectait pas l'efficacité du traitement.