Candelabrum cocksii | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Cnidaria | ||||||||
Classe | Hydrozoa | ||||||||
Ordre | Hydroida | ||||||||
Sous-ordre | Athecata | ||||||||
Famille | Candelabridae | ||||||||
Genre | Candelabrum | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Candelabrum cocksii (Cocks, 1854) | |||||||||
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Le genre Candelabrum de Bainville, 1830 (= Myriothela Sars, 1851) contient des espèces d’Hydrozoaires de grande taille (jusqu’ à 10, voire 30 cm de long) solitaires ou coloniaux mais qui dans ce cas les effectifs restent faibles (2 ou 3 individus).
Leur corps est constitué de trois parties :
Ces animaux sont très contractiles et susceptibles de subir des variations importantes de volume et d’aspect selon les circonstances. Les côtes européennes hébergent une espèce : Candelabrum cocksii.
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L’animal (= hydranthe), solitaire peut atteindre, en extension, quelques 12 cm de long mais ne dépasse pas 2 à 3 cm à l’état rétracté. En extension, la section du corps est approximativement circulaire.
Il est appliqué en partie contre le support auquel il adhère très fermement grâce à des organes de fixation qui sont des tentacules disposés à la manière de haubans et terminés par une pastille chitineuse. L’ensemble du pied peut être revêtu d’une cuticule plus ou moins jaunâtre appelée périsarc.
Généralement renflée et de couleur blanche, elle porte, au moment de la reproduction sexuée, de nombreuses expansions appelées blastostyles que l’on peut considérer comme des individus abortifs, dépourvus d’orifice buccal, destinés à la reproduction. Chaque blastostyle produit des ébauches de méduses (= médusoides, encore appelées gonophores ou sporosacs) qui ne vont pas jusqu’au terme de leur évolution, elles demeurent fixée au blastostyle et produisent sur place des gamètes. Les blastostyles de C. Cocksii sont hermaphrodites, ils portent des médusoides mâles, relativement petits (0.3-0.4 mm), près de la base et des médusoides femelles, plus gros (0.7-0.8 mm), distalement.
Cylindrique, de couleur rouge, elle est entièrement recouverte de courts tentacules à extrémité renflée (dits capités) qui, grâce aux nématocystes dont ils sont armés, assurent la capture de la nourriture. Cette région porte à son extrémité l’orifice buccal (orifice unique de la cavité digestive, qui tient lieu également d’anus).
Lorsque les proies (principalement de petits crustacés, notamment des Amphipodes) entrent en contact avec les tentacules capités de la région nourricière, les nématocystes explosent, leurs filaments pénètrent le corps de l’animal, le retiennent et lui injectent leur contenu toxique. Toute la région se replie ou s’enroule autour de la proie qui est véhiculée de proche en proche par les tentacules jusqu’à l’orifice buccal. La digestion d’un amphipode dure environ 5 à 6 heures.