Candelabrum peut se reproduire par voie asexuée et sexuée. La reproduction asexuée se ferait par bourgeonnement à partir de la région située entre le pied et la partie moyenne. Elle aurait lieu au début du printemps, en principe avant la reproduction sexuée. La reproduction sexuée se déroule, en Bretagne, de janvier à septembre, et peut-être toute l’année. Les gonophores femelles contiennent plusieurs ovules qui fusionnent en un seul (un seul noyau subsiste). L’ovule étant fécondé, l’œuf se revêt d’une cuticule. Expulsé du gonophore il est alors capté par 1 à 3 tentacules adhésifs (« clasper » des auteurs anglo-saxons) semblables à ceux qui assurent la fixation de l’animal, qui le maintiennent amarré au géniteur durant tout le développement embryonnaire. Ce curieux phénomène est décrit par Allman et Korotnev, dont les dessins très parlants sont repris par Delage et Hérouard page 104. Le développement conduit à une larve actinula, en forme de tonnelet, munie d’une vingtaine tentacules grâce auxquels elle peut se déplacer sur le substrat sur lequel elle finit par se fixer.
Candelabrum cocksii se rencontre depuis le niveau des basses mers de vive eau moyennes jusqu’à des profondeurs de 17 mètres, voire peut-être supérieures à 100 mètres. Sur l’estran l’animal est fixé à la face inférieure des blocs et sur les crampons de laminaires. L’espèce est connue des côtes de l’Atlantique du nord-est, de l’entrée de la Manche (Royaume Uni et Bretagne) jusqu’au sud de l’Espagne (Cadix). Sa répartition de détail reste cependant à préciser.En Bretagne cette espèce est présente à Roscoff aux Glenan ainsi que dans la baie de Concarneau (cf photos galerie).