Les cèdres ont été introduits en Europe où ils sont largement utilisés comme arbres d'ornement dans les parcs publics et les jardins. Il en existe de nombreuses variétés horticoles.
Une des variétés les plus connues est le « cèdre bleu », Cedrus atlantica 'Glauca', qui existe aussi en forme d'arbre pleureur, Cedrus atlantica 'Glauca pendula'.
Le cèdre de l'Atlas a été très employé au XIXe siècle, vers 1860, pour reboiser les pentes dénudées du mont Ventoux, du petit Luberon dans le sud du Vaucluse, constituant la plus grande forêt de cèdres d'Europe occidentale suite à un pari entre deux ingénieurs forestiers en 1863 ; la cédraie s'y développe sur 500 hectares à 700 m d'altitude, du mont Aigoual, et des Pyrénées. Il constitue désormais, entre 800 et 1 000 m d'altitude, des peuplements remarquables qui se régénèrent abondamment.
Dans les années 1990, environ 20 000 hectares ont été reboisés de cèdres dans le sud de la France.
À ce sujet il faut citer l'utilisation du bois de cèdre du Liban pour la construction du premier Temple de Jérusalem vers 976 avant Jésus-Christ. Ce bois a le mérite, outre son odeur particulière, d'éloigner les insectes et les vers. Le cèdre, erez en hébreu, est l'arbre le plus souvent cité dans la Bible.
C'est cependant un bois assez cassant, ce qui limite son emploi pour les charpentes. Ses propriétés d'imputrescibilité le faisaient employer aussi pour la construction navale et la fabrication de sarcophages.
Le bois précieux du cèdre du Liban sert aux artisans pour la confection de boîtes à bijoux, de coffrets, etc.
Il ne faut pas confondre le bois de cèdre avec le bois d'appellation commerciale red cedar, qui est du thuya géant de Californie, utilisé essentiellement en recouvrement pour les murs extérieur (Bevel-siding) ou les toitures sous forme de tuiles (bardeaux).
Les noces de cèdre symbolisent les 49 ans de mariage dans le folklore français.
En islam, le cèdre a été associé au mécréant par Mahomet :
« Le croyant est comme une plante cultivée qui croît et que le vent fait pencher, car le Croyant aussi ne cesse de subir des épreuves. L’hypocrite, quant à lui, est comme le cèdre que rien ne peut secouer jusqu’à sa chute. »
Ces propos, « Al arza », sont interprétés par les linguistes comme désignant un arbre de l’espèce de sanawbar qui pousse en Syrie et en Arménie.