L'aile unique de 60 mètres, reconstruite en partie au XVIIe siècle, possède une façade régulière couronnée de hautes lucarnes à fronton triangulaire. On pourra observer des voûtes d'arêtes au rez-de-chaussée. On peut aussi noter un escalier en pierre descendant sur les jardins.
Les soubassement du pavillon d'angle, qui termine l'aile, de plan losangique, porte une terrasse bordée d'un encorbelement simulant des machicoulis.
Cette tendance de l'architecture de la fin du XVIe siècle se retrouve à Ormesson où encore à Grosbois.
Les vastes jardins du château, ouverts au public grâce à des allées et des passerelles, comprenaient entre autres un potager, un vivier, une serre, un bassin et même une île et une grotte artificielles. Ils ont aujourd'hui disparu.
Ce diamant est vendu en 1604 à Jacques Ier, roi d'Angleterre. Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre, le vendit au cardinal Mazarin en 1657 qui le légua à Louis XIV en 1661.
Il fut placé sur les couronnes de Louis XV en 1722 et de Louis XVI en 1775. Il servit de bijoux à Marie-Antoinette.
Il est aujourd'hui à l'abri dans les collections du musée du Louvre depuis 1979. On peut l'admirer dans la galerie d'Apollon, destinée aux joyaux de la couronne.