Château de Farcheville - Définition

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Introduction

Château de Farcheville


Période ou style
Type Château
Début construction XIIIe siècle
Fin construction XIVe siècle

Latitude
Longitude
48° 25′ 31″ Nord
       2° 17′ 16″ Est
/ 48.4252351, 2.2876561
  
Pays France
Région historique Gâtinais
Région Île-de-France
Département Essonne
Commune française Bouville
 
Château de Farcheville

Le château de Farcheville est un château français situé dans la commune française de Bouville, dans l'ancienne province du Gâtinais, aujourd'hui département de l'Essonne et la région Île-de-France, à quarante sept kilomètres au sud de Paris.

Situation

Localisation du château de Farcheville dans l'Essonne.

Architecture

Le château de Farcheville est une forteresse de plaine, disposition inhabituelle, et l'une des plus remarquables d'Ile-de-France. Il comporte en particulier une vaste enceinte rectangulaire entourée de douves humides, flanquée de tours aux angles et dont les mâchicoulis sont portés par de grands arcs en tiers point bandés entre les contreforts. Au milieu de l'un des côtés, l'entrée s'ouvre dans le donjon rectangulaire, à côté d'un pavillon datant du début du XVIIe siècle. « En l'absence de fouilles à l'intérieur de l'enceinte et compte tenu des restaurations, il n'est pas possible d'établir une chronologie fiable de la construction. »

Rien ne permet de penser que l'enceinte de la fin du XIIIe siècle n'avait pas les dimensions de celle qui subsiste. L'emploi du mâchicoulis sur arc est cependant peu fréquent en Île-de-France et les deux autres exemples connus au nord de la Loire sont plus tardifs. Le pavillon d’entrée, à grand comble, est .

L'ancienne résidence seigneuriale se situait probablement dans la partie Sud-Est qui, au XVIIIe siècle, était déjà devenue la ferme du château.

À l'intérieur de l'enceinte, on trouve une salle seigneuriale, une grange aux dîmes, des communs, un colombier, des remises et écuries, une chapelle à voûte lambrissée au décor datant probablement du début du XIVe siècle.

Histoire

Selon dom Basile Fleureau, auteur en 1683 des Antiquités de la Ville et du Duché d'Étampes, on pouvait encore lire en 1667 sur la porte du logis de Farcheville une inscription attribuant la construction d'un « château considérable » à Hugues II de Bouville (1240-1304), baron de Milly, chambellan de Philippe le Bel, en 1291.

La chapelle est citée en 1321. Il s'agit probablement de celle qui a été conservée jusqu'aujourd'hui, avec son décor dont les peintures murales et les lambris de couvrement sont ornés d'anges musiciens, et qui paraît dater du début du XIVe siècle.

En 1407, le domaine entre par héritage dans les possessions de la branche de Châtillon-sur-Loing de la maison de Coligny, illustre famille protestante qui va le conserver pendant plus de deux siècles. Il est pillé et saccagé à trois reprises pendant les Guerres de religion entre 1567 et 1576, et remis en état entre 1578 et 1604.

Farcheville entre aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle dans le patrimoine de riches familles de robe, les Jappin puis les Maynon. En 1637, la seigneurie est achetée par Maximilien Jappin, conseiller et secrétaire du roi. En 1741, le domaine devient la propriété de Vincent Michel Maynon, président de la quatrième chambre des enquêtes au Parlement de Paris. Sous la Révolution française, celui-ci ne put empêcher la démolition d'environ la moitié des arcs de l'enceinte et d'une partie des créneaux. À cette époque, le pont-levis avait déjà disparu et les fossés étaient dits « cultivés ».

Des travaux « sans doute importants, quoique peu documentés » sont réalisés dans la seconde moitié du XIXe siècle. Une nouvelle remise à voitures est notamment bâtie en 1858 sur des dessins de l'architecte Alphonse Adam. Une campagne de restauration de grande envergure est entreprise à partir de 1899, avec notamment la reprise de la totalité du mur d'enceinte, la construction d'au moins trente-deux créneaux et la réfection des cintres. La façade principale est entièrement rhabillée. Le chemin de ronde reposant sur des arcades date en totalité de 1900-1901. L'architecte Anjubert exécute également des dessins pour les nouvelles ferrures de la grande salle et de la chapelle.

D'importantes restauration ont encore lieu dans les années 1980.

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