Château de Madic | |
---|---|
Période ou style | |
Type | Château fort |
Début construction | XVe siècle |
Destination initiale | Château fort |
Destination actuelle | Ruines |
| |
Pays | France |
Région historique | Auvergne |
Région | Auvergne |
Département | Cantal |
Commune française | Madic |
modifier |
Le Château de Madic fait référence, à la fois aux ruines d'un château très considérable, situé sur la commune de Madic dans le Cantal, qui appartenait à une branche de la famille de Chabannes, ainsi qu'à un nouveau château de Madic construit à proximité au début du XIXe siècle.
Sur les soubassements de l'ancien château et ne conservant que la tour Saint-Yves (qui ne s'écroula qu'une trentaine d'années avant la Révolution), Gilbert de Chabannes en fit construire un autre aux environs de 1470. C'était une véritable forteresse avec d'énormes tours dont les murs avaient plus de 3 mètres d'épaisseur, des embrasures y étaient ménagées pour permettre de les garnir de canons. C'est par un pont-levis jeté sur le fossé qu'on avait accès à cette forteresse.
Série de neuf tapisseries qui représentaient les Neuf Preux.
Chapelle castrale dédiée à Notre-Dame de Montserat.
Il a existé une famille de Madic.
Le fief entre dans la Famille de Chabannes par le mariage de Gaillarde, fille de Géraud de Mazic, avec d'Hugues de Chabannes, coseigneur de Charlus, qui est tué en 1415 à Azincourt.
C'est Gilbert de Chabannes, gouverneur très fortuné, qui fit reconstruire le château entre 1469 et 1480, utilisant pour diriger les travaux son homme d'affaire Blandin Bompart, Blandin Bompart, seigneur d'Auzers, ce qui vaudra à ce dernier d'être dispensé du ban en 1470 par Louis XI. Joachim de Chabannes naquit à Mazic en 1502. il fit sculpter les armes de la maison de Foix avec celles des Stuart, des Médicis, de Bourbon-Vendôme et de la Tour d'Auvergne. Il était aussi seigneur en Auvergne et Mimousin de Tinières, de Charlus, d'Aurières, de la Roche-Marcalam.
Le 10 juillet 1794, le site du château de Madic a été vendu en 32 lots comme bien d'immigré. De retour de l'immigration en 1802, Jean-Frédéric de Chabannes est parvenu à racheter 31 lots, mais le dernier était à un nommé Verneghol qui ne voulut rien savoir. Il revendit donc les 31 lots à un marchand de biens, qui dût récupérer le 32 lot et l'a revendu à Antoine Gilbert.