Château de Montbéliard | |||
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Période ou style | Renaissance | ||
Début construction | XIIIe siècle | ||
Fin construction | XIXe siècle | ||
Propriétaire initial | Famille de Montfaucon | ||
Destination initiale | Résidence de la famille de Montfaucon | ||
Propriétaire actuel | Municipalité de Montbeliard | ||
Destination actuelle | Musée | ||
Protection | Classé MH (1996) | ||
Site Internet | www.chateau-montbeliard.net/ | ||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région historique | Principauté de Montbéliard | ||
Région | Franche-Comté | ||
Département | Doubs | ||
Commune française | Montbéliard | ||
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Le Château de Montbéliard (également appelé Château des ducs de Wurtemberg) est un château fort français du XIIIe siècle situé sur une barre rocheuse surplombant le centre ville de Montbéliard en Franche-Comté.
Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis juillet 1996.
On pense que les origines de la forteresse remontent à l'époque gallo-romaine. Ce ne fut sans doute qu'une tour de guet en bois, un poste d'observation avancé autour de la ville de Mandeure (Epomanduodurum), pour en assurer la défense.
Le château actuel date du XIIIe siècle et appartient à la famille de Montfaucon, vassale du comté de Bourgogne.
En 1407 Henriette de Montfaucon (Henriette d'Orbe) épouse le comte allemand Eberhard IV de Wurtemberg, fils du comte Eberhard III de Wurtemberg, et fait passer Montbéliard dans le domaine de cette famille sous suzeraineté du Saint Empire romain germanique pour 4 siècles.
En 1793, le château est rattaché au Royaume de France comme garnison, rôle qu’il remplit jusqu’en 1933.
De nos jours, le château renferme un musée retraçant l’histoire du pays.
Jadis, le château était divisé en deux parties par rapport à l'église Saint-Maimbœuf (très ancienne) érigée sur l'esplanade et qui dominait de ses 44 mètres, toute la cité.
Le Châtel-Derrière, à l'est, avec ses deux tours imposantes, qui fut (de tout temps) les lieux de réception et les appartements privés des comtes et ducs qui se succédèrent dans le comté, puis dans la Principauté. Cette partie du château était séparée par un vaste et profond fossé, aujourd’hui disparu, que l'on franchissait par un pont-levis.
Le Châtel-Devant, à l'ouest, qui domine l'Allan et la Lizaine (avant qu'elle ne soit canalisée sous terre), comportait le long de sa face nord, l'unique entrée de la forteresse (toujours présente au même endroit) et qui disposait de son pont-levis et de sa herse. Il y avait aussi un fossé qui s'ajoutait à la protection de l'entrée et qui a disparu lors de grands travaux dans le courant du XVIIIe siècle. Le Châtel-Devant renfermait dans son enceinte, les bâtiments de la garnison, dans lesquels on logeait parfois des personnalités de passage. Il y avait aussi les écuries, la fauconnerie et l'arsenal où étaient entreposés les canons, les munitions et les armes nécessaires à la défense du château et de la cité.
Enfin, l’Hôtel du Bailli (ou hôtel des gentilshommes) domine toujours de sa masse imposante cette partie du château. On peut encore évoquer le bâtiment de la chancellerie qui se situait immédiatement à l'entrée du château. Ce que l'on sait, c'est que le château était dans un état de délabrement avancé à la fin du XVIIIe siècle. Aussi, plusieurs bâtiments furent démolis et reconstruits. Deux transformations majeures au cours du XIXe siècle ont modifié l'aspect du château : d'abord, la disparition de l'église Saint-Maimbœuf en 1810, puis la destruction en 1880 de la maison dite « entre les tours » qui était un bâtiment flanqué entre les tours Henriette et Frédéric qui caractérisent si bien le Châtel-Derrière et qui donnent au château cet aspect imposant aux touristes dès qu'ils parviennent dans la cité. La maison « entre les tours », fut remplacée par une façade ornée de volutes réalisées dans le pur style de l'époque germanique du XVIIe siècle.