Son mur-bouclier, toujours visible, était suffisamment haut et large (4 m) pour pouvoir remplacer la tour et inclure un escalier intérieur.
Une échauguette particulièrement bien préservée donne sur la cour intérieure.
Une très belle fenêtre de 1280, composée de neuf lancettes de vitrail juxtaposées et surmontées de sept rosaces ajourées, taillée dans un seul bloc de grès, s'ouvre sur la ville de Niederbronn. Elle a été restaurée en 1909.
Chaque pierre porte sur ses deux faces le trou rond d'ancrage servant à la hisser en place au moyen d'une pince de levage.
La (re)construction du château, au XIIIe siècle, est parfois attribuée à Conrad de Lichtenberg, 68e évêque de Strasbourg. Allié à Rodolphe de Habsbourg le nouveau Roi des Romains, Conrad devait protéger l'entrée de la vallée du Falkenstein venant de la Lorraine contre les partisans d'Adolphe de Nassau les Landvögte (baillis) Otton III d'Ochsenstein et Cunon de Bergheim.
Le Château de Wasenbourg aurait été très endommagé lors de la guerre des paysans en 1525.
Il aurait été complètement saccagé par les troupes du Baron de Montclar et de Mélac chargés par Louis XIV de détruire tous les châteaux-forts des Vosges du Nord et du Palatinat en 1677.
Dans la ville de Niederbronn, à partir du site "Roi de Rome", suivre le circuit du Wasenbourg, balisé d'un rectangle rouge (1 heure, très pentu). Accès possible par Oberbronn (3/4 h terrain plat).
En plus de la flore autochtone acidiphile du grès vosgien on trouve autour des châteaux féodaux de la Vasgovie des plantes adventices, apportées volontairement ou non par l'homme et les animaux domestiques. On distingue les plantes ornementales, les plantes alimentaires, les plantes médicinales et des plantes opportunistes. Elles ont pu se maintenir autour des sites depuis des siècles.
Le principal botaniste ayant herborisé autour des châteaux est Emile Walter de Saverne, décédé en 1953.
Parmi les espèces introduites autour du château de Wasenbourg, on trouve le Tilleul à grandes feuilles, le Chénopode, l'Ortie dioïque, la Pervenche, la Primevère élevée, la Renouée persicaire ...
« La petite Eranthis hyemalis, fleur des chevaliers, s'est maintenue sans relâche depuis 5 siècles là où jadis fut le jardin du château et nous rappelle qu'elle fut plantée ici par un chevalier revenu d'Italie. »
— Henri Ulrich, Châteaux des Vosges. (1960)